mercredi, avril 28, 2010

L'almanachronique du 28 avril


Hello les blogos ! Pas glop, pas glop la blogose !

- " Niqab ta mère !"
C'est à peu près en ces termes que Liès Hebbadj accueillit froidement l'amende que sa femme voilée contracta lors d'un contrôle de police. On ne saurait être plus explicite !
Quelle histoire ! Mais quelle histoire ! Une histoire nauséabonde qu'HorteFEUER attise ardemment pour mieux masquer intégralement le bordel ambiant !
Et tout ça, alors que Siné-Hebdo affiche un CIAO ! définitif et douloureux à sa une finale. Paradoxe de notre temps. Alors que l'on a grandement besoin de souffle ironique et jubilatoire, face aux dérives incessantes d'une société à vau-l'eau, voilà que le silence s'impose et se plie aux exigences matérielles. C'est rageant !
Va falloir résister nom de Zeus ! Résister encore et toujours ! Résister pour garder intact notre raillerie quotidienne. Notamment, et toujours selon l'incident provoqué par ce même Liès, mentionné plus haut, quand il déclare qu'il faut faire la différence entre femme et maîtresse. Point de polygamie donc !
Il a raison. Il faut se méfier des amalgames. La polygamie est certes interdite en France, mais point l'adultère. Quel talent il a ce con ! Faudrait juste savoir ce qu'il pense de la polyandrie, le fait pour une femme d'avoir plusieurs maris, voire plusieurs amants. je me doute de la réponse.
Alors ? Femme ou maîtresse ? Polygamie ou adultère ? Interrogeons un spécialiste. Sacha Guitry pour ne pas le nommer. Un auteur qui avait l'art d'aimer dans la délicatesse et le respect d'autrui, surtout de lui-même. Il disait pour clore un débat qui n'existait pas : " Depuis que j'ai une maîtresse que j'aime, je n'ai plus envie de tromper ma femme."
Voilà une bonne conclusion !
Et une bonne perspective d'avenir...

Siné-Hebdo : c'est la chute finale !

Les aventures de Sarko en Chine

Louisiane Blues !

The New Yorker Mai 1984

mardi, avril 27, 2010

L'almanachronique du 27 avril


Hello les blogos ! T'as l'convexe la blogose !

Un beau jour, en notre ère de douces errances, il se produisit un phénomène singulier et en tous points comparable à celui qu'Archimède avait provoqué à la sortie de son bain, en poussant son célèbre : " Eurêka !". Un mot, un simple mot, fut la source d'une mode orale que tout le monde reprit allègrement. Aujourd'hui, celui-ci, ce mot particulier, se mange à toutes les sauces, est en exergue sur certains frontons, prolonge inutilement une intention louable; bref, nous les casse amèrement avec ostentation ! Mais cessons-là ce mystère, et voici ce mot, devenu détestable et fortement haïssable : convivial.
Hélas ! Hélas ! Hélas ! Le malheureux qui prononça le premier ce mot, pour le moins sympathique au demeurant, ne pouvait deviner ce qu'il allait advenir du temps qui passe. Mais le pouvait-il d'ailleurs ? Convivial, de convivialité, et selon le dictionnaire, exprime les rapports positifs entre personnes au sein de la société, et la relation des convives qui ont plaisir à boulotter ensemble. Quoi de mieux ? Quoi de plus plaisant pour un épicurien et un sybarite des troquets ? Hélas ! Trois fois hélas !
Car tout est devenu convivial. Jusqu'à la nausée. La convivialité est devenue la noble cause des analphabètes des festivités poussives, et même au-delà. Et que je te cite convivial à tout va, prôné par les uns, affiché par les autres pour mieux s'en convaincre, souligné en noir dans un texte pour signifier grassement le plaisir attendu et tant désiré, il est partout. Toujours placé après le sujet, convivial semble régner en maître, comme s'il était invariablement d'une absolue nécessité pour réussir une fête ou tout autre chose que de n'être convivial, et seulement convivial.
Il y a bien sûr la fête conviviale, mais aussi et à juste titre le repas convivial, un apéritif convivial sous les platanes, ou pour les plus poètes sous les charmilles, une réunion conviviale, dont on sait bien qu'elle sera ennuyeuse à mourir, certains vont même jusqu'à espérer une envie conviviale, d'autres plus ambitieux et définitifs : un bonheur convivial. J'ai même ouï dire qu'un logiciel bénéficiait d'une bonne convivialité ! Quant à des producteurs de viande charolaise, ils ont tout bonnement appelé leur site internet : Convivial.fr !!! Il est aussi, me dit-on, des vins conviviaux que l'on peut boire seul. Mazette ! On en bouffe, on en boit ! D'ici à ce que l'on chie d'une convivialité respectable, il n'y a qu'un pas.
C'est à croire que, mais je dois être trop méfiant pour cela, c'est à croire, disais-je, que plus la convivialité est convoquée et affichée, plus la défiance doit être de rigueur. Moi, les types qui prônent le plaisir garanti, me font froid dans le dos. J'ai peur !
Ploum Ploum !
Blogos, ardente blogose, je déclare en ce jour de saine chaleur, et avec au jour d'aujourd'hui, l'éradication radicale de mes chroniques futures du terme convivial ! Amen !
Convivial non ?
Eh merde !

Les céréaliers à Paris

Les volcans d'Europe

The New Yorker Avril 1973

lundi, avril 26, 2010

L'almanachronique du 26 avril

Hello les blogos ! Hmmm Splash Wizzz la blogose !

Jour d'après fête, matinée légère et empesée, le ciel est lourd, les arbres frissonnent d'un fin vent fraîchement nostalgique, c'est la saison des gelées passées.
Dans chaque région, dans chaque village, à l'encoignure de la dernière maison d'une rue sans nom, sous les ramilles fournies des jeunes arbres au bois, et pour celui qui sait écouter, on peut entendre de vieux grivois de la bêche nous enseigner par l'exemple les dictons immuables, sources inéluctables et abondantes, quoique abstruses, pour le petit jardinier en herbe.
Pour ce qui est du village d'ici, Simorre et ses alentours, les vieux pouces verts nous disent qu'il serait impensable de planter avant la fête du dit village, la fête de Saint-Cérats. Une fête qui marque la fin d'avril. Et pour celui qui planterait, tomates et aubergines, avant cette festivité locale, il lui en coûterait un échec retentissant et très certainement un désespoir culinaire à l'idée de boulotter une salade de tomates insipide et farineuse, de type Leader Price. Salut les pauvres des cités !
Or donc, il est temps de planter. Frivolement et judicieusement. Avec l'art de l'almanachien-jardinier, lecteur passionné du vert potager.
Plantons, plantons, et semons encore ! Et chantons, louons...

Quand je suis patraque,
Je plante les tomates;
Quand je suis grognon,
Je plante un poivron;
Quand chuis peu accorte,
Je plante l'échalote;
Quand je suis malade,
J'plante les salades;
Quand je vois ma pine,
J'pense à l'aubergine...

Comme quoi, on s'refait pas, mais le jardin cultive le bonheur.

Un coup de mou pour Balladur

Il était une fois la Grèce...

The New Yorker janvier 1992

vendredi, avril 23, 2010

L'almanachronique du 23 avril



Hello les blogos ! Argh la blogose !

Cher État,
A peine revenu en mon almanachronique perdue, tu t'imposes ! Saches que je n'en suis toujours pas revenu et que tu peux te gratter !
Salutations distinguées et discutables.

L'auteur revenu.

Fais pas le malin !

Les blablas du bling-bling !

The New Yorker / Mai 2000

jeudi, avril 22, 2010

L'almanachronique du 22 avril


Hello les blogos, Haaaaaaaaaa la blogose !

En dehors d'une cuisine interne, qui comme son nom l'indique n'intéresse que la personne concernée : les problèmes techniques d'un ordinateur restent et demeurent impénétrables; je suis très heureux de vous retrouver après une dizaine de jours d'un profond silence, qui n'est pas le fait de cet extraordinaire volcan au nom audacieux ridiculisant une fois de plus une société volatile, et suis plutôt excité à l'idée de reprendre une almanachronique dont le principal souci est d'être d'une quotidienneté irréprochable, par dessus tout en ces jours de disette spirituelle où l'on assiste consterné à la mort de Siné-Hebdo sans que cela émeuve le cravateux à l'âme répugnante qui s'en va rafraîchir son espace barbecue avec les beaux jours d'heureux horizons, et sans que l'on puisse me taxer de prétention effrontée à la comparaison sus-dite, et je suis d'avis qu'il est plus que temps de clore cette interminable phrase dont la compréhension est plus que douteuse et dont le style frise la lamentable diatribe de notre Nabot-nimenteur national envers tout et n'importe quoi afin de flatter la croupe moisie des fachos à la petite semaine, et pour enfin achever ces circonvolutions piailleuses, je tiens à saluer la mort de ce fat de marquis de Samaranch, un bien beau facho-libéral qui avait un petit trou du cul pour éviter les coups de cornes des pasionarias de Guadalajara !
A demain !

Un volcan s'essouffle, un être s'exalte...

samedi, avril 10, 2010

L'almanachronique du 10 avril


Hello les blogos ! Rââââlovely la blogose ensoleillée !

L'initiation au naufrage

Mon hareng mateur
Ronge Allah ! Douleur
D'été à Rabat et dithyrambe !
Rêver Agadir,
Rêver et courir
Au bruit d'une viole de gambe !
Les doux miels vanillés
De ces fiels réveillés
Pour mon soufi ont le vacarme
Si délicieux
De tes maigres oeufs,
Brûlant à travers leurs charmes.

Va ! Noue la corde éraflée,
Fixe, rame et vole en apnée.

Démoule, fuyant,
Poli ! Parles-en !
Des korês se cambrent;
Les nus enchanteurs
Fixant leurs ardeurs
Aux bagues. Blagueurs de chambre,
Les miches profondes,
Les noires arondes,
La noirceur occidentale,
Tout y martelait
A la Hague en beauté
Sa muse et luge orientale.

Va ! Noue la corde éraflée,
Fixe, rame et vole en apnée.

Bois sur ces canots
Vomis ces mauvaises eaux
Dont la fadeur est immonde;
C'est pour amaigrir
Ton maigre délire
Qu'ils égrènent le cou d'Edmonde.
Les réveils mouvants
Halètent les chants,
Les fanons, la fille altière,
Dia, Cinthya et Médor;
Les prénoms d'or
Dans une chambre côtière.

Va ! Noue la corde éraflée
Fixe, rame et vole en apnée.

Aaaaaaaah le soleil !


Et la lumière fut...


The New Yorker by Mattotti


vendredi, avril 09, 2010

L'almanachronique du 9 avril


Hello les blogos ! Il était une fois la blogose !

Ça s'est passé un 9 avril :

9 avril 1682 : Robert Cavelier de la Salle, plus Afrikaner que Boer, prend possession du Mississippi au nom de la France et de son roi : Louis XIV. Devant les yeux ébahis des Indiens, Cavelier de la Salle baptise la vaste région " Louisianne ", en mémoire de sa nounou.

9 avril 1834 : Afin de s'entraîner à la répression de la Commune de Paris, Adolphe Thiers, qui n'a rien à envier à un autre Adolf, fout une raclée monumentale aux canuts, qui ont une furieuse tendance à péter dans la soie. Les cons !

9 avril 1865 : Fin de la guerre de Sécession. Les noirs sont contents. Pas pour longtemps. Chassez le naturel, il revient aux raciaux !

9 avril 1867 : Les États-Unis achètent l'Alaska à la Russie moyennant deux kilos de saucisse et un litre de cherry brandy. Depuis ce jour, il règne une certaine tension entre ces deux pays. Il faut dire que les Russes sont assez susceptibles.

9 avril 1940 : Hitler envahit la Norvège. Tout le monde s'en fout ! Ce qui est assez compréhensible. La Norvège...

9 avril 1974 : Robert Mougnard prend un dix-huitième blanc au comptoir du bar Chez René, et ouvre son deuxième paquet de goldo en chantant du Bruant. A l'époque, ça faisait chier personne. C'est fou non ?

Projet d'affiche. Mais qui sont donc ces mystérieux personnages ?


Asimbonanga !


Tension à l'Elysée


L'ouie XIV


The New Yorker by Eric Drooker


jeudi, avril 08, 2010

L'almanachronique du 8 avril


Hello les blogos ! Plouf Plouf Gloup la blogose !

" Sur la plage abandonnée, coquillages et culs tassés..."
Ainsi susurrait l'éléphant de mer, à quelques mots près, dans les années 60, en sa Madrague inutile où cette baderne creuse se dorait la fente sans gueux à la ronde. ( Sans les culs tassés qui polluent la quiétude indispensable des nantis ! Eh oui !)
Ploum Ploum !
Aujourd'hui, nous parlerons du littoral, de la nécessaire éradication des pollueurs-galleteux, et autres tyranneaux* cossus, et des solutions éventuelles pour parer aux inondations futures. Car à ce jour, de pauvres va-nu-pieds vont apprendre si, oui ou non, leurs maisons seront détruites à jamais, à la lumière des derniers sinistres en Charente-Maritime. Cette fameuse angoisse des propriétaires ! Je ne connais pas, mais ça doit faire très mal par où ça passe ! Hin Hin !
Je ne veux pas me hâter de généraliser, mais la connerie s'est démocratisée. Tandis qu'un nabot-nimenteur s'évertue à flatter la croupe de ceux-qui-avaient-raison-avant-tout-le-monde, en voulant détruire des maisons qui n'auraient jamais dû s'ériger, des maisons essentiellement habitées par des gueux; on oublie, mais est-ce si étonnant ?, on oublie disais-je d'autres scandales liés eux aussi à ce littoral précieux. Car au-delà du risque d'inondation, le littoral a bien plus de points noirs que ceux dramatisés par une information toujours en quête de scoop et buzz, plus ou moins versatiles.
Je veux causer des propriétés, nombreuses et cossues, châteaux et résidences apprêtées, qui jalonnent les côtes de notre Hexagone rogné aux entournures. Car après tout, pourquoi ne pas faire aux riches ce que l'on fait sans concertation aux pauvres ? Hein ? ( Petit naïf que je suis ! Tout de même !)
Or donc, prenons les règles essentielles des mathématiques, traçons une ligne imaginaire sur tous les rivages de France, et même les lacs, à partir de l'eau : 100 mètres comme l'indique la loi, je ferais même un effort de quelques mètres en plus pour les petits malins à la con, et mettons en marche les bouteurs, bulldozer pour causer english, les pelles niveleuses et autres tracteurs-destructeurs pour une guillerette désintégration radicale de ces architectures buboniques des nantis prétentieux et égocentriques. En plus, ça tombe bien : ce sont les moins nombreux ! Y pourront toujours gueuler ! Et sans tomber dans la démagogie ( J'y suis en plein dedans mais qu'importe ! ), ça donnera du travail, mais plus encore, ça rendra heureux les travailleurs de détruire gaillardement les privilèges des gros gras ! Il me semble d'ailleurs, que ce fumeux nabot-nimenteur, qui s'apprête à démolir les baraques des indigents en un claquement de doigts, passe la plupart de ses vacances en une propriété assez proche d'un rivage méditerranéen. Non ? Me trompe-je ?
Quant aux châteaux, et autres monastères et paroisses en bordure des lacs où des curetons prient pour notre salut sans qu'on leur demande quoi que ce soit, récupérons ces bâtisses sans les détruire bien évidemment, virons tous ces cons, et ouvrons celles-ci au public, et pourquoi pas en faire des résidences...euh...d'artistes. Hein ?
Ben quoi ?

* Un p'tit salut à Miam pour le dictionnaire éreinté !

Sous les pavés, la plage à tous !


La décroissance selon Xynthia


"La rumeur" : nouvel album de Carla Bruni-Sarkozy


The New Yorker by Dan Clowes


mercredi, avril 07, 2010

L'almanachronique du 7 avril

Hello les blogos ! Un doigt de brandevin la blogose ?

L'amour courtois ( suite )
Comme convenu, cher con venant et à la convenance des dits précédents, voici les douze règles de l'amour courtois, pour une préservation hardie du couple, concept pour certains désuet mais non dénué de piment et bien plus contemporain qu'il n'y paraît. Enfin j'dis ça, moi j'm'en fous, j'aime beaucoup l'idée du couple dans sa diversité libertine et intrinsèquement hédoniste, qui me ferait préférer avant tout la femme des autres pour signifier d'autant plus une homosexualité refoulée, du moins au comptoir et autour d'un jaja vermillon.
Ploum Ploum !

Les douze règles* de l'amour courtois, selon André Le Chapelain, de son Traité de l'Amour, datant de 1186 :

I - Fuis l'avarice comme un fléau funeste et embrasse son contraire.
II - Garde-toi chaste, ou muet, pour celle que tu aimes.
III - N'essaie pas de briser l'amour d'une dame qui est parfaitement unie à un autre. Moyennement, c'est possible.
IV - Ne recherche pas l'amour d'une femme qu'un sentiment naturel de honte t'empêcherait d'épouser. ( Bubon purpurin, profession dégradante, flatulence extrème, adhérente au parti socialiste ...)
V - Souviens-toi d'éviter absolument le mensonge trop palpable.
VI - Évite de livrer à plusieurs confidents les secrets de ton amour.
VII - En obéissant en tout point aux commandements des dames, efforce-toi toujours d'en éviter l'absolue soumission.
VIII - En donnant et en recevant les plaisirs d'amour, prends garde de toujours respecter la pudeur pharisienne des nymphomanes lascives.
IX - Ne sois pas médisant.
X - Ne trahis pas les secrets des amants. On ne sait jamais.
XI - En toute circonstance, montre-toi poli et courtois. L'intransigeante nécessité de la comédie des moeurs favorise la pérennité confortable.
XII - En t'adonnant aux plaisirs de l'amour, n'excède pas le désir de ton amante.

Voilà chers blogos, libre blogose, les douze règles inflexibles de l'amour courtois pour une renaissance du couple, et le bienfait protocolaire du gnougnoutage salubre.

*A féminiser selon le penchant

Un monde équilibré


Prochainement chez vous : les paris en ligne !


Fronde à l'UMP !


The New Yorker by Barry Blitt


mardi, avril 06, 2010

L'almanachronique du 6 avril


Hello les blogos ! Benedetto sia 'l giorno la blogose !

Benedetto sia 'l giorno, e 'l messe, e l'anno,
E la stagione, e 'l tempo, e l'ora, e 'l punto...
Béni soit le jour, et le mois et l'année,
Et la saison, et le moment et l'heure, et la minute...
Oui, béni soit ce jour mes frères, Ô Cupidon dans le stupre et la fornication, tion-tion, béni soit ce 6 avril mes blogos !
Nous sommes en 1327 de notre ère, en l'église Sainte-Claire d'Avignon, où sur le pont dansent les cons dans la quadrature du cercle vicieux. Un poète, dans la froide matinée de cet avril rougissant, lit et relit son petit Virgile illustré en étouffant un pet blasphémateur. Et là, dans une lumière divine qui attendrit les faibles d'esprit et les illuminés arbitraires, apparaît la plus belle femme de ce siècle obscur. Il faut dire qu'au quatorzième siècle, les boudins sont légion, et les charcutiers de droite de se frotter les mains, à défaut de gnougnouter les corolles rutilantes. Pétrarque, car c'est de lui dont il s'agit, en a le souffle coupé. La beauté de Laure est absolue, unique et sensuelle. C'est de cette rencontre que naîtra la folle complainte d'un poète fou amoureux pour une péronnelle peu avare en confidences, mais coincée du derche. Comme Dante avec Béatrice, Aragon et Elsa, Pétrarque a sa Laure, et il peut alors écrire son Canzoniere, à jamais à la postérité pour la perfection de sa poésie courtoise.
Car Pétrarque, et ce platoniquement ( Quel con ! ), fixe dans ce long poème les règles déjà édifiées de l'amour courtois. Et Laure de froufrouter du séant, touchée par l'éloquence du queutard mou. Plus tard, lassée par trop de verve et si peu de verge, Laure de Sade, car oui tel est son nom, posera nue et ouverte pour Botticelli pour son célèbre Pimavera. Saloooooope !
Mais qu'est-ce que l'amour courtois ?
L'amour courtois, à l'époque du chevalier Lancelot, est un ensemble de valeurs qui régissent la vie amoureuse. Porté d'abord par les troubadours puis dans les premiers romans, l'amour courtois fait entrer pour la première fois la notion d'amour au sein du mariage, qui n'était alors qu'un contrat établi et arrangé par des tiers. Plus encore, il codifie un certain nombre de règles dans le domaine de la séduction et des relations amoureuses. Celles-ci, au nombre de douze, ont été écrites par André le Chapelain dans son " Traité de l'amour " datant de 1186.
L'almanachronique, qui ne recule décidément devant rien et surtout devant personne, va rétablir pour le salut de l'amour ces règles essentielles, moyenâgeuses certes, mais qui méritent grandement une restitution implacable, quoique courtoise, et salutaire.
Tatatatatatatatatatataaaaaaaaaaaa ! Pouet Pouet !
Retrouvez dès demain l'almanachronique, pour la sauvegarde de votre couple, en découvrant les douze règles de l'amour courtois !
Konseledize !

P.S. Pour les célibataires, ya foot à la télé !


La chasse aux rumeurs


A droite toute !


The New Yorker by Anita Kunz