samedi, janvier 30, 2010

L'almanachronique du 30 janvier


Hello les blogos ! Han ! Goût l'aime la blogose !

Mâtin quel Pilote !
A l'occasion du festival de la BD d'Angoulême, petits souvenirs nostalgiques autour de Pilote, avant et post-68 :

Atteint très tôt par l'art de la bulle, j'ai été
Azimuté par les Pif Paf polychromes d'Obélix,
Barjo d'une Rubrique-à-brac branque,
Braque de la Laureline de ce fat de Valérian,
Brindezingue de la logorrhée d'Achille Talon,
Chtarbé du protoplatonisme relationnel de F'Murr,
Cinglé de l'architectural Druillet,
Débile-ment accro à Berroyer,
Déjanté par le concombre masqué,
Dingo des Dingodossiers d'un Goscinny cintré,
Fada des culs d'un Lauzier lascif;
Fêlé de la cellulite de Bretécher et du
Givré grand Duduche,
Jeté dans le Fort Navajo sans Blueberry,
Louf d'Iznogoud, un cas life is life,
Maboul de Philémon chevauchant le manu-manu,
A la masse du charlot Valentin, le vagabond,
Ouf du fou Jesus Joe jobard,
Piqué par la belle impubère-nubile Musky dans les Limbes,
Sinoque de Brindavoine d'un Tardy jamais tari,
Siphonné par les grandes gueules de Morchoisne,
Tapé en plein frontibus du génie de Léonard,
Timbré des démons des Caraïbes,
Tordu de Bilal, l'Enki-quineur trop talentueux et enfin
Zinzin des zinzinulerades dézinguées de ce zinjanthrope de Desproges !

Polite, quel mâtin !

Dieu selon RIBERA-GODARD


PUB ( Pilote Octobre 80 )


Psychopathe bicéphale !


Actrices : Uma Thurman




vendredi, janvier 29, 2010

L'almanachronique du 29 janvier


Hello les blogos ! Coin Coin la blogose !

Hier, alors que le ciel de Nantes rendait mon coeur chagrin, nous vous avons rappelé combien Chopin était sincèrement chiant pour celui qui pige que dalle au romantisme. Aujourd'hui, et à l'occasion de la mort de Salinger, nous vous proposons, chers boutonneux niais et prépubères légitimement complexées, le vrai texte de L'attrape-coeurs, qui n'était en définitive, avant la réécriture de l'éditeur, qu'un modeste et concis gribouillis médiocre dont vous allez pouvoir ressentir l'extrême platitude stylistique.
Ploum Ploum !

" Si vous avez réellement envie d'entendre cette histoire, la première chose que vous voudrez savoir c'est où je suis né, ce que fut mon enfance pourrie, et surtout que vous fermiez vos gueules !
J'avais rendez-vous avec Sally, une pute rencontrée dans Central Park. Pour faire passer l'ennui qui trouait notre rachis parmentier, nous avions plumé un canard pour nous détendre.
J'étais dans mes pensées, dans le hall d'entrée proche de la sortie, quand finalement, je vis Vieille Sally monter les escaliers, et je descendis à sa rencontre. Y a pas d'erreur, elle avait une allure terrible. Le plus drôle, et très certainement le plus con, c'est qu'il me prit l'envie de l'épouser à l'instant où je la vis. Je suis cinglé. Je ne pouvais pas dire que je l'aimais bien, et pourtant, tout d'un coup, j'eus l'impression d'être amoureux d'elle et de désirer l'épouser. Dieu me damne si je mens, je suis cinglé. Je l'avoue. Marabout de ficelle et rôti de porc !
- Holden ! dit-elle. A te voilà toi vieux cochon ! C'est merveilleux de te voir.
Elle avait une de ses voix très criardes. Du genre à te briser le scrotum. On la lui pardonnait parce qu'elle était si sacrément belle, mais ça me faisait toujours mal aux fesses.
- Je suis content de te voir, dis-je.
- Comment vas-tu couilles molles ?!
- Eh Sally, rétorquai-je !
- Quoi ? me répondit-elle. Tu n'aimes pas quand je t'appelle couilles molles ?
- J'm'en fous ! Je sais bien que tu es gavée de philosophie religieuse avec une sonde gastrique et qu'il t'arrive parfois de dépasser les limites; mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir si ça ne t'arrive jamais d'en avoir par-dessus la tête de toutes ces sornettes ?
- Hein ?
- Cré bon Dieu ! J'en ai marre de tout !
- Ne crie pas, je t'en prie, dit Vieille Sally !
Ce qui était vraiment marrant, car je ne criais pas.
- Je déteste tout, et surtout je déteste détester ceux qui détestent la détestation de ceusses qui n'ont pas le choix de détester plus ou moins tous ceux qui détestent, à commencer par moi ! Je déteste les gens, cette ville, ces canards boiteux, ce cheval de trait, ce taille-crayon, les pantalons à Brooks, les vieilles voitures qui font pouêt pouêt, mon père, Mamère, le Massachussets et la corde à sauter !
- Je ne comprends même pas de quoi tu parles, dit vieille Sally. Tu sautes d'une...
- Tu as raison ! Sautons et baisons ! Y a pas mieux à faire ! Je t'aime...
- Tu es gentil, dit-elle.
Ce qu'elle pouvait être conne ! Quel satané dingo j'étais.
Je lui dis tout ce qui me passait par la tête.
Ne racontez jamais rien à personne. Si vous le faites, tout le monde se met à vous manquer. "

Demain, nous verrons le style de Hugo, moins Pratt qu'il en a l'air, mais bien plus Victor qu'on se l'imagine.

Hommage à l'Attrape-coeurs


Un peu de culture !

Le saviez-vous ?
On n'apprend pas à un vieil escargot à faire la limace.

La réplique du jour :
C'est un 13 mars 1789, avant même l'effervescence des sociétés de pensée dès le début de la Révolution tant attendue, qu'Églantine Danton divorça de son mari, le dénommé Georges, en obtenant la moitié de ses biens personnels et qu'elle solennisa d'un tonitruant : " Danton cul ! "

Les ambitions de Galouzeau de Villepin


Actrices : Peggy Cummins


jeudi, janvier 28, 2010

L'almanachronique du 28 janvier


Hello les blogos ! On s'impromptut en nocturne la blogose ?

Élevons le débat.
Aimez-vous Brahms à Poutre ? Êtes-vous friand de Mozart Tichaud ? Raffolez-vous de Bach in the U.S.S.R. ? Lisez-vous Liszt to you Nicolas and Bart ? " Here's to you Nicolas and Bart..."
Ploum Ploum !
Aimez-vous Chopin ? Mais surtout, connaissez-vous Chopin ?
A l'occasion de la "Folle journée" de Nantes, le festival plonge allègrement dans l'univers du compositeur en fêtant dignement le bicentenaire de sa naissance.
L'almanachronique, toujours soucieux d'une compréhension érudite du monde culturel depuis Adolphe Grumph Picasso et sa main en négatif sur l'une des parois de Gargas, vous propose un portrait fidèle et authentique de Chopin.

Frédéric François ( Ha Ha ! ) Chopin, de son nom vrai nom Fryderyk Franciszek Chopin, ce qui veut sensiblement dire la même chose mais en plus polonais, est né le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola, un village miteux dans le duché de Varsovie en Pologne.
Son père, Nicolas Chopin, est l'inventeur en 1799 d'une mesure de capacité contenant la moitié d'un litre, quel con, plus connue sous le nom de chopine. Il épouse Justyna Kryzanowska le 2 juin 1806, une cousine de la comtesse de Skarbek, plus polonaise que belle. Pour parfaire une laideur atavique, Justyna vêle en silence à quatre reprises. Trois filles : Ludwika, Izabella et Emilia, et un garçon : Frédéric François ( Ha Ha ! ).
Très tôt, tout comme Mozart, l'un de ses maîtres, Chopin montre immédiatement un grand sens musical et fait preuve, ce qui est plus grave, d'une grande sensibilité. Dès l'âge de six ans, il commence son éducation musicale et compose, à sept ans, sa première oeuvre, la Poloniaise en sole mineure. Enchaînant les succès et doué d'une formidable virtuosité, Chopin connaît une immense renommée, notamment auprès du grand-duc Constentin, frère du Tsar Nicolas 1er, un jovial autocrate qui appréciait la paix en temps de guerre.
Il découvre Bach et Mozart, et perfectionne sa maîtrise du piano, auquel il donnera ses lettres de noblesse dans le répertoire romantique.
Refusant de jouer devant le Tsar Nicolas 1er, sourd comme un pot de Beethoven, Chopin s'installe à Vienne en 1830. Il n'y reste qu'une année, faut dire que Vienne est très surfait et d'une tartignolesque laideur architecturale, et s'installe dès lors à Paris en 1831, pour y rester définitivement jusqu'à sa mort.
Paris en ce temps-là est le lieu européen par excellence des délices infinies. Immigrés en nombre, vins fins, becquetances raffinées, drogues et putes; on ne sait où donner de la tête, ni de la queue. Ce que fait avec entrain Chopin qui acquiert ainsi une grande sociabilité mondaine. On le voit rue Pigalle, en compagnie de Sainte-Beuve, Mickiewicz, Delacroix et Berlioz, composant des petites gâteries musicales en s'adonnant aux beuveries romantiques, sous les seins lourds et laiteux d'adorables impromptues lascives. Durant ces concerts privés, il absorbe de grands verres d'eau avec des gouttes d'opium, et se frictionne les tempes à l'eau de Cologne. " Que d'eau ! Que d'eau !" aurait dit son pote Mac-Mahon, mort d'une cirrhose carabinée.
C'est en 1836 qu'il rencontre George Sand, de son vrai nom Aurore Dupine, baronne Dudevant, et surtout par derrière. Tous deux vivent, pour le plus grand plaisir des romantiques à la con qui s'émeuvent pour une vacuité exaltante, une histoire passionnelle qui ne donnera rien.
A partir de 1842, le quotidien de Chopin s'étiole. Une grippe en 1845 et une phtisie auront raison de sa santé fragile. Il meurt le 17 octobre 1849, place Vendôme, en râlant comme un goret sous tuberculose, et est enterré fissa fissa au cimetière du Père-Lachaise pour ne pas faire attendre Pierre Desproges, qui attend son tour comme tout le monde.
On retiendra de son oeuvre, quelques Nocturnes passables, des Préludes supportables, d'autres Études potables, des Impromptus honnêtes et des Mazurkas suffisantes.

Pour revenir à Pierre Desproges, et comme il le disait lui-même, si vous voulez humer ses cendres parfumées au Figeac 71 dans le cimetière du Père-Lachaise, rien de plus facile, il est juste en face de Chopin !


Flagellation de Jean Paul II : les photos !


La diète publique !


Actrices : Jane Russel


mercredi, janvier 27, 2010

L'almanachronique du 27 janvier


Hello les blogos ! Miam Gloup Miam la blogose !

L'idée de la blanquette de veau assombrit les végétaliens. Et cette heureuse perspective me réjouit. Non pas dans un sentiment d'allégresse hargneuse, j'ai pour le végétalien autant de considération que pour le pétoncle, mais plutôt dans une idée de joie vengeresse. Car trop souvent, le végétalien est revendicatif et processif. C'est un lutteur. Amorphe et incroyablement crayeux certes, mais terriblement lutteur. A l'instar d'un prédicateur qui monte en chaire, il dénonce avec virulence et ostentation notre péché de chair...fraîche. Vous allez me dire : " Après tout, pourquoi pas ?!? " Tout d'abord, je n'aime pas ce genre d'intervention à la con et tant usitée, ensuite, je fais ce que je veux !
Car pour être végétalien, faut avoir les moyens ! Je ne parle pas des moyens intellectuels, ceux-ci sont pour le moins énigmatiques, je parle des moyens financiers.
C'est qu'ça douille de bâfrer des légumes et des fruits !
Et le paysan de s'en étonner.
Ce que démontre très bien la récente étude de l'Inpes, l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé, et qui publie le baromètre nutrition des Français.
Figurez-vous que nous mangeons toujours si peu de fruits et légumes, malgré les messages incessants et tapageurs, et que la première cause de cette privation en est le coût.
Et le paysan de plus que s'en étonner.
Toujours selon ce baromètre, il est indiqué que nous mangeons moins de sel et de matières grasses, un bon point selon les nutritionnistes casse-couilles, et, chose peu stupéfiante et cuisante, nous buvons moins d'alcool.
Argh ! Ça y est ! Le combat de ces enragés du bulbe, ces fondamentalistes floraux, gagne du terrain ! La traque est lancée ! Les résultats sont sans appel !
Moins de sel, moins de matières grasses, moins d'alcool, et plus de plats surgelés !
Les Français sont cons ! Encore une preuve implacable !
Les nouvelles sont terribles. Elles plombent notre quotidien. Que faire ? Que dire ? Qu'espérer ? Y a-t-il une bonne nouvelle à se caler sous la dent ? Hein ?
Eh bien oui ! Ferran Adria, le pape incontesté de la cuisine moléculaire, a annoncé la fermeture de son restaurant El Bulli !
Voilà une bonne nouvelle gélifiante ! Je suis émulsifié !
Ce catalan à la con, est-ce un pléonasme mon Jeff adoré ?, qui aurait déclaré : " Je suis épuisé de bosser 15 heures par jour. C'est comme si on demandait à Galliano d'aller bosser à l'usine."
Et le paysan de toujours s'étonner.
Quant à l'ouvrier, ya longtemps qu'on lui ne demande plus de s'étonner de quoique ce soit !

Les états généraux de la femme


Comment redessiner le monde in Davos ?


Le 40e forum de Davos


Actrices : Isabelle Huppert


mardi, janvier 26, 2010

L'almanachronique du 26 janvier


Hello les blogos ! Tu quoque falote la blogose ?

Comme le disait Pierre Dac de Monstesquieu de la Fricassée-en-Moules : " Les hommes en place ne sont à la hauteur de leur tâche que dans la mesure où celle-ci est en rapport avec celle-là."
Naturellement, je suis pour, à défaut de me sentir contre. Mais après cette substantielle déclaration, peut-on, sans rire, se contenter d'un tel constat biconcave ?
C'est à ce genre de réponse que je m'efforce de parvenir dans l'intérêt même des oppositions qui divergent et qui de ce fait éloignent les propos de leur propre diversion.
Mais ce qu'on ne vous dit pas, vous l'ignorez. Et je m'en émeus.
Ainsi, chers blogos, éminente blogose, par acquit de conscience et par ici la sortie, je veux vous dire combien je pourrais aisément en rester là, mais vous me connaissez, je ne résiste pas à une immobilité active. C'est pourquoi en définitive et en dernier espoir, et rien de plus, j'estime que l'attente louable des déçus peut et doit se diluer dans l'assurance de notre considération, trop souvent unilatérale et partagée par le milieu. Cette attente doit pouvoir se passer de réponse au même titre que les questions doivent pouvoir se passer de ce qu'elles inspirent, en sachant s'accommoder de ce qu'elles suggèrent.
Toutefois, l'avenir ne sera jamais délivré des contraintes d'un présent passéiste qui en fausse la direction. Le rôle de l'État est de veiller à ne jamais croire à un lendemain tragique, ni optimiste, par crainte de se contredire, et réciproquement.
Ainsi donc, j'en conclus qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, ni d'espérer quoique ce soit, dans la mesure où je ne sais rien et qu'il vous importe que cela reste ainsi.
Et je suis optimiste !
Vive la France ! Vive l'inverse !

Frayer aux corneilles


Un peu de culture !

Le conseil du jour :
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serbe, il est temps d'éliminer le monténégrin.

La citation du jour :
" J'y suis, j'y reste ! " Mots prêtés au général Mac Mahon refusant d'abandonner les chiottes du fort de Malakoff aux russes constipés.

Petites annonces :
On est toujours sans nouvelles d'un chiffre égaré malgré lui dans une boîte aux lettres.

L'après débat...


Actrices : Ingrid Bergman


lundi, janvier 25, 2010

L'almanachronique du 25 janvier


Hello les blogos ! Et v'lan passe-moi la blogose !

Aah Roger Pierre ! Roger Pierre, les petits ! Hein ? Vous voyez ? Évidemment que non ! Et on ne saurait vous en vouloir les gniards. Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L'heureux temps des Grands Enfants, avec Jacqueline Maillan, Sophie Desmarets, Poiret Serrault, Jean Yanne et Francis Blanche. De ce temps en noir et blanc où Mireille Darc côtoyait du Maurice Biraud, du Darry Cowl et même du Venantino Venantini. Ça n's'invente pas un nom comme ça !
Et plus encore que des souvenirs d'augustes paroissiens qui fleurent bon la blanquette de veau et le petit Audiard illustré, le cinéma français avait un je-ne-sais-quoi de charme irrésistible dans la langue fleurie de ce mecton de Molière.
J'en veux pour preuve la liste improbable et non-exhaustive de certains nanars de l'époque, qui n'ont rien à envier aux titres anglo-saxons d'aujourd'hui, et où de temps à autre un certain Roger Pierre traînait sa bouille d'ahuri pataud.
Ploum Ploum !
Attachez vos ceintures, ouvrez grand le gosier et débouchez vos esgourdes :

- Les durs à cuire ou comment supprimer son prochain sans perdre l'appétit.
- Les malabars sont au parfum.
- Le commissaire est bon enfant, le gendarme est sans pitié.
- Coup dur chez les mous !
- Le drapeau noir flotte sur la marmite.
- Cause toujours mon lapin !
- On est toujours trop bon avec les femmes !
- La polka des menottes.
- Les gaietés de la correctionnelle.
- La chatte sort ses griffes.
- Les râleurs font leur beurre !
- Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. (...)

Hmm ? C'est-y pas beau tout ça ?
Je n'résiste pas à vous citer du Michel Audiard. Dans Des pissenlits par la racine, de 1963, réalisation de Georges Lautner :
- A Paris, en ce moment, avec le beau temps et le tourisme, tu peux pas savoir les sujets disponibles ! T'emballes de l'Anglaise ou d'la Suédoise, si l'grand format te rebute pas. T'as l'marché commun à portée de pogne. Moi j'ai sorti le costard ridé et j'pointe en rafale.
- Il est chouette.
- Et ben y peut ! Quatre-vingt sacs ! On m'l'avait livré le jour où...où...enfin bref ! Il a pas vu l'jour ! L'avantage de mettre le prix, c'est qu'ça démode pas. Tissu British, coupe italienne, deux boutons, revers longs, chevrote peignée, doublure de soie avec initiales brodées ! C'est pas dur, y'a pas mieux ! Mate un peu le tombé du froc...

Un Jean-Pierre Pernaut, sinon pas grand-chose !


Un peu de culture !

Le pas con du jour :
Antoine Gnanaoué Mayadiosso, né en 1936, est un homme politique de l'état du Togo dont il est le président depuis 1896. C'est pas con !

Le saviez-vous ?
On ne peut être et avoir été, alors qu'il est facile d'avoir et être eut.

Le fruit du jour :
La mûre sauvage. A ne pas confondre avec la solitude apprivoisée.

Hommage à Roger Pierre


Actrices : Elizabeth Taylor


samedi, janvier 23, 2010

L'almanachronique du 23 janvier


Hello les blogos ! Miam Miam Blop la blogose !

- Une côte de boeuf ou un cachou ?
Ô nécessité qui nous délivre de l'embarras du choix ! Ô Dieu qu'ai-je fait pour que tu m'astreignes à un tel dilemme ? Où dois-je jeter mon dévolu turlututu ? L'homme est incapable de choix ! Je ne suis qu'un homme Ô comme ils disent ! Et ce misérable morpion agit toujours cédant à la tentation la plus forte. Je ne sais que faire ! Aidez-moi ! Pitiéééééé !
- Une côte de boeuf ou un cachou ?
Aah cessez-là ce supplice méphistophélique ! Mais y a-t-il quelqu'un ici qui pourrait me secourir en ces temps de grandes incertitudes ? La douleur m'étreint ! Le supplice me plisse ! La torture me ture ! Je suffoque, je blêmis, je suis complètement pourri ! Argh !
- Une côte de boeuf ou un cachou ?
Mais ça suffit merde ! Qui cause ? Qui hâble ainsi ? Où est-il que je le pourfende de mon dard turgescent et surtout matinal ?
- Une côte de boeuf ou un cachou ?
AAAAAAHHH ! Je n'en puis plus ! Je suis à bout Zabou ! Je suis au bout du rouleau roulure ! J'enrage et rage, bisque de homard !
- Une côte de boeuf ou...
STOP !!! Je capitule ! C'est bon ! Voyons voir. Alors, le prix au kilo de la côte de boeuf : 19.50 euros. Je note. Maintenant, le prix au kilo du cachou : 200 euros.
Quoi ? 200 euros !?! Houps ! Et même re-houps !
- Alors ?
Une côte de boeuf parbleu !
- Et une côte de boeuf, une ! Parbleu, mais presque !

Et pendant ce temps-là dans les beaux quartiers


Un peu de culture !

Le saviez-vous ?
Le bousier est un scarabée coprophage qui roule en boule la merde des autres. A la différence du psychologue qui lui l'étale.

Le livre du jour :
" Alice au pays des merveilles de l'ADSL illimité " de Lewis Caroll

La recette du jour :
Les rillettes de pélicaen.

Rions un peu !


Actrices : Joan Fontaine


vendredi, janvier 22, 2010

L'almanachronique du 22 janvier


Hello les blogos ! O tempora ! O mores blogosum !

Quelle conne Laure Adler !
Oui je sais, ce genre de proclamation, plutôt grossière et lapidaire, peut provoquer chez certaines féministes une irrésistible envie de me fouetter le derche avec délectation. Et puis dans notre monde où la raillerie vulgaire semble être un gage hardi d'insolence altière, ce genre de manifeste risque de passer pour un acte outrancier et crétin. Mais je m'explique.
Hier, lors de l'émission de Vincent Josse, tous les matins sur France Inter, un débat s'était engagé sur Avatar, le dernier film de James Cameron. Et à la question de Vincent Josse qui se demandait avec humour pourquoi Laure Adler n'avait pas encore vu le film avec ses deux petites filles, la chroniqueuse eut une réponse pour le moins étonnante, doux euphémisme : " Je n'aime pas qu'on m'impose la vision de ce genre de film. Je préfère aller voir un film chinois, ou japonais, ou bien un film d'art et d'essai français. Ya tellement de beaux films qu'on peut se passer d'Avatar. Soyons différents ! " Je retranscris à quelques mots près, sans la trahir, les propos de l'ex-directrice de France Culture, qui avait en son temps mis à la retraite le sieur Bertrand Jérôme, le producteur des Papous dans la tête. Grrrrr !
La réponse de Laure Adler, à la douce provocation de Vincent Josse, témoigne pour le moins d'un rare snobisme prétentieux, plus caricatural que sagace, et dont la stupidité frise l'élitisme indigent d'un intello-parisianisme larvé qui me les brise menu menu ! Certes, on peut critiquer ces fameux blockbusters dont la communication promotionnelle est plus qu'omnipotente et dominatrice, mais distinguer ce cinéma d'un cinéma plus intimiste, disons le d'art et d'essai, atteste d'une déficience cinématographique rare.
Car comment oublier, chère Laure, et dans le désordre, la descente effrénée de l'escalier dans Le cuirassé Potemkine ou la procession du peuple dans Ivan le terrible du même Eisenstein, la grâce d'un Gene Kelly dans Chantons sous la pluie, la scène d'ouverture de La soif du mal d'Orson Welles et celle si austère et hypnotique de Sergio Leone dans Il était une fois l'Ouest ! Comment négliger, ma très chère Adler, l'irrésistible et burlesque course du Mécano de la Générale de Buster Keaton, les pas de danse de Peter Sellers dans The party, la symphonie farfelue de Charlie Chaplin dans Le dictateur, le King Kong de 1933, le 2001: l'Odyssée de l'espace de Kubrick, l'Apocalypse Now de Coppola, Mon oncle de Tati, Les enchaînés d'Hitchcock, j'en passe et des meilleurs ! La liste est longue et sans fin.
Ma très chère Laure Adler, pardonnez-moi cette introduction triviale, néanmoins je vous apprécie comme une amie et c'est pourquoi je suis virulent, mais contentez-vous d'analyser le théâtre et n'énoncez que votre plaisir de critique sans franchir les limites indécentes d'un jugement péremptoire, et pour tout dire inepte.
Le regretté Éric Rohmer, à peine inhumé, doit déjà se retourner dans sa tombe.

Imbroglio juteux !


Hommage à Jacques Martin


Hommage à Alix


Actrices : Greta Garbo


jeudi, janvier 21, 2010

L'almanachronique du 21 janvier


Hello les blogos ! Aaaaaaaah Ouiiiiiiiii la blogose !

Attention ! Veuillez éloigner les enfants de cette chronique, ainsi que quelques incrédules ataviques qui sont plus irrécupérables qu'incorrigibles. Ce qui veut sensiblement dire la même chose, mais en mieux.
Ploum Ploum !
Une récente étude britannique, dont j'ai déjà évoqué ici succinctement les conclusions, a mis le feu aux poudres chez certains licencieux atrabilaires et autres nymphomanes opiniâtres. En effet, selon Tim Spector, coauteur de cette étude et professeur d'épidémiologie génétique du King's College à Londres, le point G serait une idée subjective.
Avant de continuer, car je vois bien qu'un enfant est resté malgré mes recommandations, expliquons à ce petit con ce qu'est le point G.
Le point G, ou zone de Gräfenberg, est un amas de terminaisons nerveuses, une zone érogène de tissu érectile, située sur la face antérieure du vagin, à environ trois ou cinq centimètres de l'entrée de la vulve, entre l'os du pubis et le col de l'utérus. Voilà pour le côté sèchement anatomique et géographique. Oui mon enfant, la sexualité est parfois d'une telle insensibilité, d'une telle froideur, qu'on est en droit d'attendre un peu plus qu'un simple orgasme, sottement bestial, de certaines nymphomanes transies, bien moins voluptueuses et poétiques qu'un sex toy en alu de marque Picard. Mais cessons-là et revenons au propos.
Alors comme ça, et toujours selon l'étude britannique portant sur 1 800 participantes, le point G serait uniquement un point de vue subjectif.
Permettez-moi d'en rire ! Premièrement, parce que confier une analyse sur la sexualité à des anglais, c'est un peu comme confier à un végétalien inutile, pléonasme, l'appréciation gustative de telle blanquette de veau plutôt qu'une autre. On ne demande pas à un militaire de s'interroger sur la paix, ni à un socialiste d'être subversif.
Deuxièmement, et c'est là tout l'intérêt de cette chronique, je parlerais de ma propre expérience.
Keuf Keuf !
Car je me targue, toute honte bue, auréolé d'une authentique souveraineté dans ce domaine et muni d'un dard mutin et de doigts graciles et oblongs, je me targue disais-je d'être, très souvent, le révélateur emblématique de la lascivité naturelle chez la gent féminine. Et ce, malgré mon âge avancé et parfois une certaine lassitude dans le gnougnoutage mené à bon terme. Et je puis l'affirmer, d'ailleurs je l'affirme, trop de preuves en témoignent, oui, la femme a un point G. Car comment expliquer autrement, les cris délectables et innombrables des donzelles enivrées par la simple pression, experte au demeurant, d'un doigt, voire d'une langue, oui j'ai aussi ce talent naturel, en ce lieu de douces voluptés que d'aucuns ignorent. Les gueux ! Ces mêmes incultes qui ne font que passer un temps trop bref sur un autre organe idoine à la félicité piquante : le clitoris, du grec Kleitoris " clé torride ".
Et pour tout vous dire, et pour clore un débat dont je ne comprends même pas l'utilité, je l'ai vu ! Oui, j'ai vu le point G.
C'était un 13 janvier de l'an 83. Elle s'appelait Cunégonde, gironde paysanne de la Creuse, plus indifférente au sexe que frigide. Lui ayant fait miroiter le bonheur insoupçonnable d'une nuit ardente entre mes bras, Cunégonde céda non sans mal à mon haleine épicée et mes scrotums boursouflés. Préférant au coït réservé, un interminable préliminaire périlleux mais néanmoins efficace, cette chère Cunégonde m'offrit le plus beau spectacle qu'il m'ait été donné de voir. Car, oui, je l'ai vu ! Ce fameux point G.
Eh bien, je peux vous le dire, le point G ressemble à Jean Dutourd. Comme tout le monde !

Retraites Blues !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ?
La monnaie du Lesotho est le loti. Ce qui paraît assez logique pour ceux qui en ont.

Ça s'est passé un 21 janvier :
C'est un 20 janvier 1361 qu'Adémard Aurèle Ferdinand de Médihoui inventa l'ascenseur. Il ne lui restait plus qu'à inventer l'immeuble à étages quelques dix ans plus tard.

Le conseil du jour :
Mieux que Weight Watchers, si vous voulez maigrir, couchez avec un sumo.

Un espoir pour les retraités !


Actrices : Rita Hayworth


mercredi, janvier 20, 2010

L'almanachronique du 20 janvier


Hello les blogos ! Alors heureuse la blogose ?

Nom de Zeus ! Mieux que le passage à l'heure d'été, les derniers chiffres de l'Insee le confirment, l'espérance de vie ne cesse d'augmenter en France. Deux mois de plus ! Deux mois !
Désormais, une femme peut espérer vivre 84,5 ans, on se demande bien pourquoi faire, et quant à l'homme, il se contente de 77,8 ans d'espérance de vie. Un comble ! Au-delà de cette injustice probante, la réalité nous rappelle combien la vie est extensible.
Et les Haïtiens de douter un peu plus.
Oui, la vie est extensible. Elle ne cesse d'augmenter, les chiffres l'attestent.
Mais après avoir dit ça, que peut-on dire de plus ? Certes, cette possibilité de vivre plus longtemps ne peut que réjouir l'homme qui s'accroche à la vie comme l'arapède à son rocher, mais plus encore que vivre plus, ne peut-on pas espérer de nos jours de plutôt vivre mieux ? Demandez à un RSAiste, disgracieux, bedonnant, toujours puceau, hydrophile et végétalien, voire Alsacien, s'il est réjoui de ces deux mois de plus ! Je pouffe et résiste plutôt bien à vous répondre franchement !
Non, soyons sérieux ! Deux mois de plus, c'est très bien. Mais pourquoi faire ?
Eh bien, dans sa légendaire générosité, l'almanachronique va vous aider, vous les vieux, une fois de plus, à combler le vide existentiel d'une morne existence implacable.
Voici donc les solutions, amis séniles et futurs grabataires, pour savoir que faire de ce bonus temporel :
a - refaire son testament. Déshériter les enfants et redonner tout son pognon à une association à la con, du genre l'Amicale du Tofu Périgourdin, ou l'Association des Alzheimerisés Sudokuïstes.
b - faire chier une dernière fois ses voisins en écoutant, en continu et en franchissant amplement le seuil d'audibilité, le dernier disque de Grégory Lemarchal, lui aussi déjà mort.
c - voter à droite, si le temps le permet. Un noble geste pour les générations futures.
d - polluer une dernière fois. ( Voir ci-dessus )
e - ajouter un dernier chapitre à ses mémoires, intitulé : Ce que je ne vous ai jamais dit bande de cons !
f - fumer un joint pour éprouver une fois dans sa vie combien le monde est beau.

Voilà ! C'était nos bonnes résolutions pour bien terminer sa vie et compléter pleinement les deux mois en sus.
Merci qui ?

Les Françaises, championnes d'Europe de la natalité !


Les derniers chiffres de l'Insee


Les derniers chiffres de l'Insee


Actrices : Jean Seberg


mardi, janvier 19, 2010

L'almanachronique du 19 janvier


Hello les blogos ! Ya pas l'feu au crack la blogose !

" Immobile...L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps."
Ainsi causait Léo Ferré dans Il n'y a plus rien, un texte inédit du siècle dernier.
Cette chronique parlera de lenteur.
L'existence est tourmentée. Elle se heurte à tout moment à de hauts murs qui la font rebondir comme une balle en caoutchouc. Comme le disait Leibniz de Leipzig: " L'homme doit agir le plus possible car il doit exister le plus possible, et l'existence est essentiellement action." ( Putain qu'ça fait du bien de citer Leibniz de Leipzig au p'tit matin ! Ache denti !)
Ploum Ploum !
L'action est l'essence même de l'homme. Très tôt, celui-ci se meut. A peine sorti du fruit des entrailles bénies, il s'agite et s'anime. Il tête, tâte, teste, tente, palpe, hume, expérimente et éprouve. Il pourrait continuer ainsi longtemps, abondamment, mais très vite il se scolarise. C'est alors qu'il étudie. Il apprend à lire, à compter, il s'instruit sur les mathématiques, la physique, la géographie, il bûche l'avènement du moteur à explosion, et potasse sans fin les lois de bon aloi. L'homme ainsi gavé est ensuite jeté en pâture dans la société idéale du travail. Il lui faut marner, abattre de la besogne et labourer son dur labeur en attendant, le coeur transi, son flouze crépusculaire. Et tout ce temps, il s'agite et s'agite encore. Il crépite pour un corps d'autrui, cherche son double ou son triple, se marie, divorce, cherche encore un joujou jouissif avec qui jouer, part en vacances plus loin qu'ici, court, s'envole, achète, consomme...voyelle.
Enfin, il meurt. Fin de l'histoire.
Or un jour, un homme, plus ordinaire que singulier, avant que celui-ci n'aille ad patres et moins mobile que d'habitude, s'arrête on ne sait pourquoi sur le bord d'un chemin. Il s'immobilise et suspend le temps. Il observe. Sa respiration se fait plus lente.
Un escargot passe. Il est pour ainsi dire, dans ce qu'il est convenu d'admettre, l'essence même de la lenteur. L'homme le contemple.
- T'as bien de la chance toi !
- Eh quoi ? Pourquoi dis-tu cela ?
- Ben tu prends ton temps. T'es pas pressé pour un sou ! C'est l'moins qu'on puisse dire !
- Et alors ? Qu'est-ce qui t'empêche d'en faire autant mon pote ?
- C'est qu'je bosse moi !
- Ah ouais, tu bosses ! Ah Ah ! J'avais oublié ce détail !
- Ce détail ! Ben mon vieux, on voit bien qu'c'est pas toi qui marne ! C'est qui faut bosser pour bouffer !
- Et moi ? Moi aussi j'bouffe ! Pas b'soin de marner comme tu dis !
- Et comment que j'fais pour me loger ?
- T'as qu'à faire comme moi ! Ma maison, c'est moi !
- Et mes vacances ?!? Hein ? C'est toi qui va m'les payer mes vacances peut-être ?
- Moi, chuis toujours en vacances ! Peinard et pépère !
- Oh merde ! T'y comprends rien ! De toute façon, t'es pas un homme !
- Ah ça ! J'm'en voudrais ! Toujours courir, toujours bosser ! Se plaindre de tout, du manque de ci, du manque de ça !
- Gnagnagni gnagnagna !
- Oh tu peux gnagnagniser si tu veux ! Mais j'ai raison non ? Depuis combien d'temps t'as pas pris ton temps ? Hein ?
- Ben euh...
- Alors ?
- Mon dernier congé, c'était pour l'enterrement de ma mère.
- J'vois l'genre ! Et alors ?
- J'ai chialé comme un môme !
- Pourquoi ?
- Ben à cause de ma mère ! Il est con lui !
- Non ! C'est parce que tu as pris l'temps de te laisser aller à une émotion !
- ...
- Prends ton temps mon petit ! Cool ! Le monde avec lenteur marche vers la sagesse ! Voltaire !
- Si c'est Voltaire alors...

La France selon la SNCF !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ?
En un an, les Français avalent cent trente-trois mille kilomètres de saucisses de Toulouse, alors que dans le même temps, ces mêmes Français chient six cent mille kilomètres de saucisses de Strasbourg. Franchement, ya pas photo !

Le conseil du jour :
Pour qu'un kidnapping soit réussi sans encourir les désagréments judiciaires, devenez gigolo ou belle femme.

Le pas con du jour :
François Boussais, médecin français (1772-1838), à la suite d'un divorce malheureux qui le ruina, préconisa l'usage des sangsues dans la médecine en toute connaissance de cause. C'est pas con !

Nationalisons les délocalisations !


Actrices : Mylène Demongeot


lundi, janvier 18, 2010

L'almanachronique du 18 janvier


Hello les blogos ! Mûrir, c'est pas facile la blogose !

Non c'est vrai, c'est pas facile de mûrir ! Tout d'abord parce que mûrir, fructifèrement parlant, c'est un peu plus se rapprocher de la pourriture. Une pourriture, bien loin de celle des vignerons du Bordelais et sa noblesse fraternelle, qui est le point putréfactionnel de notre existence. " Tu es poussière, et tu retourneras poussière." On connaît la chanson. Et c'est tout de même plus sympathique qu'un : " Tu es pourriture, et tu retourneras pourriture." Ça ne favorise que très peu la foi ce genre de prêche. Même s'il est plus proche de la vérité.
Mûrir ! Oh oui mûrir ! Mûrir d'aimer ! Mûrir enfin, être sérieux pour une fois ! Réfléchi et sage ! En un mot, et même deux : être raisonnable !
Attendez la fin de cette chronique pour vomir. Il est vrai que l'emploi du mot raisonnable favorise parfois et très fortement chez certains la régurgitation.
Mais merde ! ( Oui, de temps à temps, j'ai une furieuse envie de trivialiser mon propos.) Mais merde ! disais-je en m'auto-interrompant, et je parle à tous ceux qui fleurtent avec les quarante ans, merde les meufs et les keums, il est plus que temps et légitime de devenir raisonnable. Enfin quoi ! C'est pas bientôt fini cette inconséquence puérile ! Hein ? Votre immaturité, permettez-moi de vous le dire, est tout bonnement pathétique ! Comme l'on dit chez les militaires, des gens raisonnables eux : il faut savoir raison gardée. Je ne trouve aucune compassion pour ce côté insouciant, enfantin-libertaire et anticonformiste attardé, voire désinvolte, qui vous attire (dois-je le mettre au pluriel ?) inexorablement, vous les laxistes et permissifs de la législation. Ah ! Dieu que vous êtes pitoyables ! Gamins que vous êtes !
Pourquoi dis-je cela ? Eh bien, suite à une soirée, samedi soir pour ne rien vous cacher, j'ai été péniblement attristé de constater à quel point les quarantenaires, du moins ceux présents à cette soirée mais je crois en une généralité, manquaient cruellement d'entendement et de rationalité. Des femmes et des hommes, pour la plupart décharnés par des décoctions stupéfiantes, seulement mûs par la joie d'être ensemble et qui semblaient heureux des festivités irrationnelles, n'ayant pour but visiblement que la célébration réjouissante d'une bamboula incohérente, sans fond, sans substance. Aucun débat, aucune discussion profonde, pas même une opinion sagace teintée de philosophie, encore moins d'avis prompt à lancer un forum, ni de point de vue. Rien ! Le vide ! La fête, seulement la fête !
J'étais pétrifié, atterré. Une telle attitude consternante m'avait rendu profondément amer. Où était la légendaire fronde des frondeurs en colère ? Où était la rébellion ? Où était l'insurrection fondée à l'encontre d'une société lépreuse et amollissante ?
Rien vous dis-je ! Et même, ils s'en foutaient ! La souveraineté de leur insouciance était sans limite. Avec quelle frivolité ils buvaient ! Avec quelle futilité ils bâfraient ! C'en était pitoyable ! Douloureux ! Certains, Ah quel souvenir cruel !, certains disais-je, afin de pousser visiblement le je-m'en-foutisme incantatoire, dansaient follement sans retenue sur du rock ! Du rock !!!! Lamentable spectacle !
Pauvres quarantenaires absents !
Vite ! Une nouvelle génération ! Raisonnable et pensante !
On en a besoin.

P.S. : Je me dois de préciser qu'en dehors des quarantenaires, des vieux de plus de cinquante ans, c'est dingue, ont également participé à cette débauche d'inconséquence ! On n'est pas sorti de l'auberge !

Haïti par Joe Rosenthal


Bachelot en Haïti !


Actrices : Ava Gardner