mercredi, avril 07, 2010

L'almanachronique du 7 avril

Hello les blogos ! Un doigt de brandevin la blogose ?

L'amour courtois ( suite )
Comme convenu, cher con venant et à la convenance des dits précédents, voici les douze règles de l'amour courtois, pour une préservation hardie du couple, concept pour certains désuet mais non dénué de piment et bien plus contemporain qu'il n'y paraît. Enfin j'dis ça, moi j'm'en fous, j'aime beaucoup l'idée du couple dans sa diversité libertine et intrinsèquement hédoniste, qui me ferait préférer avant tout la femme des autres pour signifier d'autant plus une homosexualité refoulée, du moins au comptoir et autour d'un jaja vermillon.
Ploum Ploum !

Les douze règles* de l'amour courtois, selon André Le Chapelain, de son Traité de l'Amour, datant de 1186 :

I - Fuis l'avarice comme un fléau funeste et embrasse son contraire.
II - Garde-toi chaste, ou muet, pour celle que tu aimes.
III - N'essaie pas de briser l'amour d'une dame qui est parfaitement unie à un autre. Moyennement, c'est possible.
IV - Ne recherche pas l'amour d'une femme qu'un sentiment naturel de honte t'empêcherait d'épouser. ( Bubon purpurin, profession dégradante, flatulence extrème, adhérente au parti socialiste ...)
V - Souviens-toi d'éviter absolument le mensonge trop palpable.
VI - Évite de livrer à plusieurs confidents les secrets de ton amour.
VII - En obéissant en tout point aux commandements des dames, efforce-toi toujours d'en éviter l'absolue soumission.
VIII - En donnant et en recevant les plaisirs d'amour, prends garde de toujours respecter la pudeur pharisienne des nymphomanes lascives.
IX - Ne sois pas médisant.
X - Ne trahis pas les secrets des amants. On ne sait jamais.
XI - En toute circonstance, montre-toi poli et courtois. L'intransigeante nécessité de la comédie des moeurs favorise la pérennité confortable.
XII - En t'adonnant aux plaisirs de l'amour, n'excède pas le désir de ton amante.

Voilà chers blogos, libre blogose, les douze règles inflexibles de l'amour courtois pour une renaissance du couple, et le bienfait protocolaire du gnougnoutage salubre.

*A féminiser selon le penchant

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