jeudi, décembre 31, 2009

L'almanachronique du 31 décembre

Hello les blogos ! Wouarf Wouarf la blogose !

Deux mille neuf dé millo diù ! Quelle année ! Mais quelle année !
Ce fut...comment dire ?...ce fut...Ah comment dire ?...euh...ce fut...ce fut...épique ? Singulier ? Précieux ? Tectonique ? Capitalement capitaliste ? Dépressif ? Neuf ?
On ne sait que dire tant la singularité est grande, surtout quand celle-ci, comme son nom l'insinue intimement, est si distincte et spécifique à chaque individu. Comment résumer une année de manière globale en des termes communs à tous ? Que faut-il retenir ? Une impression, un fait d'actualité, un évènement mondial ou personnel, la civilisation, un individu, une blanquette de veau ratée, une sensation, une émotion, les premières vergetures, les prémices d'un cancer de première main ? Quoi ? Vaste dilemme.
Quoi qu'il en soit, comme le préconisait Alexandre Vialatte, ce serait peut-être "le moment de s'asseoir" et de chercher quelles sensations éprouve l'homme qui quitte une époque pour entrer dans une autre époque. Un autre âge du monde.
Les journaux, et très certainement notre propre propension à clarifier un avenir incertain, vont déclarer l'année à venir, deux mille dix pour ne pas la nommer : "Année de l'écologie", "Année de l'après crise", Année de la protection du thon rouge", "Année de la spiritualité" ! Que sais-je ? On essaiera alors de sauver ce qu'il y a encore à sauver. Le thon rouge donc, mais aussi le grand panda femelle du zoo de Pékin, les glaces de la calotte glaciaire, la calotte glacée du curé, le bar de la rue Morte, notre dignité, la bonnotte et la ratte de l'île de Ré, notre haine tenace et notre bonheur furtif. Sauve qui peut !
Une bien belle année passée ! Une bien belle année à venir !
De toute façon, comme le disait le marquis de Sade à qui on posait la question : " La meilleure année que l'on peut me souhaiter est celle où je serais encore vivant."
Vivant ! Voilà la bonne résolution ! Être vivant et réactif !
Pour ce qui est de l'almanachronique, je vous donne rendez-vous le 11 janvier.
Sinon, ce soir, si vous êtes en mal de bougeotte altière, en un lieu peu secret que je ne peux néanmoins nommer dans un lieu public tel qu'ici, le bouche à oreille fonctionnera, ce soir dis-je, une boum est prévue, ouverte à tous, bien que les cons soient proscrits. Même principe que l'an dernier : une bouteille, de la bouffe, deux euros pour le chauffage.
A suivre !

C'est la lutte finaaaaaaaaaaaaale !


vendredi, décembre 25, 2009

L'almanachronique du 25 décembre

Un très joyeux...A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z mes chers blogos et aimable blogose !

Jeu de mots trouvé à 21H37 et 11 secondes av J.C.


jeudi, décembre 24, 2009

L'almanachronique du 24 décembre

Hello les blogos ! Gingle Beurk la blogose !

Bon ben voilà, on y est ! Enfin, surtout à la veille. La veille de Noël et cette veillée tant attendue par les petits, excités comme des puces.
En cette veillée, il est une tradition, désormais proverbiale, que l'on rencontre dans le sud-est de la France; les treize desserts. Vous connaissez, j'en suis persuadé.
L'almanachronique, dans sa légendaire soif de culture et son souci de communion instructive, va vous révéler l'origine de cette coutume miellée et savoureuse.
Ploum Ploum.
Nous sommes en l'an 337 à Rome, vers vingt et une heure. Le Pape Jules Ier, de son vrai nom Jules Ferry-Boate, à l'approche de Noël, qui à cette époque n'existe pas, se fait chier comme tout le monde. Rien à la télévision, qui de toute façon n'existe pas elle aussi, pas de femme à gnougnouter et encore moins d'enfants, du moins officiellement. Jules Ier erre dans la froide nef de l'église des douze Apôtres. Il marmonne dans sa longue barbe, peste et bougonne. " Oh ce que je peux marmonner, pester et bougonner ! " C'est bien ce que je disais.
Tout d'un coup, Jules Ier se frappe le front. Une idée vient de le percuter en pleine gueule.
- Tiens donc, se dit-il, et si j'inventais une fête ? Manière de moins se faire chier ? Hé Hé !
Ni une ni deux, le Pape, qui n'était pas l'ombre d'un con, consulte l'agenda du christianisme et s'aperçoit, horreur et consternation, qu'il n'existe aucune date pour célébrer dignement la naissance de Jésus. Quà cela ne tienne, Jules Ier déclare en ce jour du 25 décembre, jour de naissance du petit Jésus. " Oui mais bon, se dit-il à nouveau, d'accord pour le 25, mais quid du 24 au soir ? C'est chiant d'attendre ! "
Or, c'est là tout le génie de Jules. Il invente la veillée de Noël pour doubler l'esprit festif. Le coquin ! Il faut dire qu'il était porté sur la bibine, et, anecdotiquement, sur la chose.
Gourmand s'il en est, c'est ainsi qu'il crée les treize desserts, rapport aux douze Apôtres. Logique le mec !
Et voilà la liste officielle des treize desserts, selon Jules Ier, avec la signification solennelle de chaque ingrédient :
Les noisettes, ou noix, pour célébrer Pierre, qui les lui brisait,
Les figues sèches, pour André, un impuissant notoire,
Les amandes, pour Jacques, beau regard,
Les raisins secs, pour louer Jean, qui en avait une petite,
La pompe à l'huile, pour Philippe, un gras homosexuel joyeux,
Le nougat blanc, pour Barthélémy, qui vénérait Saint Besson,
Le nougat noir, pour Thomas, qui n'y croyait pas,
Les dattes, pour l'autre Jacques, le fils d'Alphée, qui avait le choix,
Le raisin, pour Matthieu, ivrogne patenté mais presque,
L'orange, pour Thaldée, inventeur du téléphone,
Les fruits confits, pour Simon, plus con que juif,
La pomme, ou la poire, pour Judas, qui trahissait un amour insensé pour sa pomme,
et enfin, la pâte de coing, pour louer le seigneur, une bonne pâte !

Et c'est ainsi qu'Allah touche !

Le Père Vert et son sucre d'ogre !


L'attente


Un peu de culture !

L'inconnu du jour :
Pourtant fort de ses 1800 pièces profanes, ses 400 drames religieux, ses poèmes mystiques et son roman pastoral, Félix Lope de Vega Carpio, écrivain espagnol, n'a jamais su si l'expression favorite de sa femme : " Tu m'fais chier ! ", était une litote ou une hyperbole.

Le saviez-vous ? :
Simon Van Der Meer, ingénieur néerlandais, a conçu un système de production des faisceaux très fins d'antiprotons qui a permis la découverte des bosons intermédiaires, dont le petit Louis, neveu d'Emile Euro.

Le pas con du jour :
Adeline Serpillière de la Mouise-en-Bray, arrière petite fille d'Ernestine Abélard de la Glocome-en-Baloche, elle-même fille d'Ursule Sanlesou de la Syphilis-en-Sus, profita de l'arrière-saison pour épouser Robert Mougnard qui n'en demandait pas tant. C'est pas con !

Noël chez France Telecom !


mercredi, décembre 23, 2009

L'almanachronique du 23 décembre

Hello les blogos ! Friiik Krrrrr Krooooo la blogose !

" Quand on veut embrasser une femme frigide, on a l'air de vouloir écarter de la neige." Jules Renard
Merci Jules. Je ne sais pas pourquoi je cite le Goupil de la rue du Rocher, mais sans doute est-ce dû à cette obsession légitime de l'instant : y aura-t-il de la neige à Noël ? Oui, y aura-t-il de la neige ? Car Noël sans neige, c'est un peu comme un Corse sans châtaigne, un Breton sans crêpe, un Basque sans piperade, un Auvergnat sans cirrhose : une absurdité sans nom.
Ainsi, je vous le demande : peut-on raisonnablement fêter Noël sans la neige ? On comprend fort bien, malgré la crise, tous ces gens qui se saignent aux quatre veines pour remplir les stations de ski, et ceci avant tout pour ne pas déroger à cette règle de bienséance. Tous les autres, les sans-coeur, les inhumains, les sans-gêne et les sanskrits, n'ont pas de coeur, ni de compassion, pour faire subir à leurs enfants une aberration telle, qu'un Noël sans neige. Salauds de pauvres ! Après on dira que le stress est source de violence. Mais plus encore la frustration ! Tout comme le renard, comme quoi on y revient toujours, de la fable du sieur de la Fontaine : le renard et les raisins. De la frustration naît le mépris. Goujats !
Alors quoi ? Que faire, néanmoins, si la neige vient à manquer pour Noël ? Eh bien, chers blogos, douce et sucrée blogose, voici la solution pour fêter dignement Noël sans le manteau blanc de dame nature.
Pour cela, la chose est simple. Le vingt-quatre au soir, la veillée de Noël, enfermez-vous, tirez les rideaux et groupez-vous autour de la cheminée pour les plus chanceux d'entre vous, autour du chauffage à pétrole pour les plus cons. Débranchez l'antenne de la télévision, allumez celle-ci, et entonnez gaiement les chants de Noël en dégustant, avec emphase, les treize desserts, tout en répétant à vos enfants, avec une conviction insitante : " On est pas bien là ? "
Vous verrez, vos enfants garderont une image heureuse de ces instants priviligiés.
Ainsi, ils seront moins tentés par la frustration.
Qu'est-ce qu'on dit ?

Sachons se présenter !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ? :
La chouette-effraie ! C'est rien de le dire !

Ça s'est passé un 23 décembre :
C'est un 23 décembre 1576 qu'Ambroise Paré invente la méthode de ligature des artères. Il faut attendre pas moins de deux cents ans pour qu'à son tour, Adolf de la Troubignôle, après avoir assisté à la naissance de son seul fils, invente quant à lui la joyeuse méthode de ligature des trompes, dans un heureux barrissement.

La leçon du jour :
Pour être plus explicite et sensiblement convaincant, il faut toujours associer par devant avec pardi, et plus que jamais par derrière avec pardon ?.

Y aura-t-il de la neige à Noël ?


mardi, décembre 22, 2009

L'almanachronique du 22 décembre

Hello les blogos ! Mia Miam la blogose !

Père Ubu : - Eh bien capitaine, avez-vous bien dîné ?
Capitaine Bordure : - Fort bien, monsieur, sauf la merdre.
Père Ubu : - Eh ! la merdre n'était pas mauvaise.
Mère Ubu : - Chacun son goût.

C'est bien ça la bouffe, chacun son goût ! Car tout est histoire de goût, des goûts et des goûts lus passionnément. La littérature n'en manque pas.
Petits extraits littéraires sur une physiologie du goût lu...et approuvé :
Débutons par le déjeuner selon Robert Sabatier dans Les noisettes sauvages : " La charcuterie, les tomates en salade, le sarassou qui fait les hommes forts, le chèvreton et la fourme formaient la matière solide du déjeuner de huit heures, en attendant le dîner de midi un quart." On ne saurait être plus prudent ! Et, en matière de bouffe, la prudence est l'assurance d'une bonne digestion. Rien ne vaut l'exactitude dans la gastronomie, terme impérieux pour une simplicité du goût. Le goût que l'on retrouve dans L'auberge béarnaise de Tristan Dereme : " La table de bois blanc et les jambons pendus,/ le vin de peu-de-bouc et la cruche d'eau pure,/et, pour nous consoler de nos printemps perdus,/la cuisse d'oie et la garbure." Quelle belle perspective ! Et quelle simplicité ! Une simplicité qu'honore Sacha Guitry : " On se souvient trente ans après, de deux oeufs sur le plat - un peu trop cuits sans doute - mais la main qui tenait la poêle était si belle." Tout est là ! Ce n'est pas qu'une histoire de goût, c'est aussi également une histoire d'environnement. Mais revenons à la littérature des mets, avec un sacré menu selon Rabelais dans son Pantagruel, peu cruel : " Deux jours après, Panurge le maria avecques une vieille lanternière, et luy mesmes fit les nopces à belles testes le mouton, bonnes hostilles à la moustarde, et beaux tribars aux ailz...et à boire belle piscantine et beau carmé." Car n'oublions jamais que le solide doit se marier pour belles noces avec un liquide de belle facture et belle teinte. Comme le disait Casanova, libertin et farigoulette, dans ses Mémoires : " Le Chypre ( le vin), auquel elles n'étaient point accoutumées, leur monta à la tête, et leur gaieté était délicieuse." Et quoi de mieux qu'une ivresse féminine ? Qu'importe la morale ! René Crevel en disait ceci : " Ivrogne, peu importe la forme du flacon. A la soûlerie, je juge le vin." Seul doit se juger le vin, et non l'ivrognerie, et encore moins l'ivrogne. Souvent d'ailleurs, l'ivresse est source d'humour, entres gens délicats. Prenez Ambrose Pierce dans son Dictionnaire du diable : " Foie : le foie est le plus beau don que le ciel fit à l'oiseau; sans lui, cet oiseau serait incapable de nous fournir le pâté de Strasbourg." Gloire à l'oiseau et la volaille ! Gloire aussi à l'humour noir selon Topor : " Je voudrais disposer pour quelques instants de la plume d'un Brillat Savarin pour vanter les qualités d'un bon bras d'alpiniste cuit dans le plâtre." La cuisine cannibale ! Hmmmmm ! Mais bon, un cochon, j'dis pas non ! Poème de Bertil Jo, pour un bon cochon de lait grillé : " Certains aiment trousser / le petit animal, / ceci pour éviter / un rôti inégal, / alors incessamment / au-dessus de la braise, / d'un pinceau caressant / on pèse et on empèse, / la peau croustillante / d'un badigeon de sel / aux vertus astringentes, / et de bière et de miel. " Comme le disait Brillat Savarin, déjà cité : " On naît cuisinier, on devient rôtisseur." Juste Anthelme !
Et pour conclure cette petite amuserie gustative, une définition de la tarte Tatin par Marc Escayrol, dans Mots et grumots : " Tatin: tarte qui doit être consommée avec un café crème, car la Tatin revient toujours sur le lieux de son crème. " On en redemande.

Menu de Noël : un chat très apprécié...


...une petite volaille...


...et le tout arrosé d'un...


samedi, décembre 19, 2009

Copenhague 2009 : The end !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ? :
Le Liechtenstein est un pays d'Europe inutile, de langue allemande et lié économiquement à la Suisse. Face à un tel constat, nous ne saurions que trop conseiller aux Liechtensteinois de rester plus que discrets. C'est encore plus vrai dans les dictées !

Le conseil du jour :
Soyez plus belle aujourd'hui. Restez chez vous !

Le personnage du jour :
Barbara, née en 1930, fut tellement considérée et à juste titre comme une artiste majeure de la chanson française au début de sa carrière, que personne ne s'aperçut qu'à la fin de sa vie, elle chantait comme un cerf en rut, voire comme un aigle beurré dit aigle noir.

Alors ?


DESS'CINEMA


vendredi, décembre 18, 2009

L'almanachronique du 18 décembre

Hello les blogos ! Frizzzzzzzzzzzzz la blogose !

L'heure est grave ! Le moment solennel ! Je n'irai pas par quatre chemins, ni deux, ni hein ? Les tergiversations sont faites pour les streptocoques cravateux de Copenhague ! Assez de faux-fuyants ! Assez de réticences ! Soyons clairs et concis ! Et disons-le tout net : " Putain qu'c'est bon de jouir ainsi !!!!! "
Avez-vous vu ? Non mais avez-vous vu ? Il a neigé ! Bon d'accord, je parle essentiellement aux gersois, et aux quelques milliers de blogos potentiels, et notamment à de pauvres bretons qui bretonnent sans joie, mais le constat est là : il a neigé !
Comme je le disais en préambule, putain qu'c'est bon de jouir ainsi ! C'est fou ce que la neige peut provoquer comme joie intime chez les amateurs d'une nature opaline, avec un goût certain d'éternité. Car comment parler autrement des flocons blancs et légers qui recouvrent la laideur intrinsèque d'un hiver moribond ?! La neige ! La neige, ce sentiment d'éternité.
Ploum Ploum !
La neige date de la plus haute antiquité. On dit qu'elle fut inventée après l'épisode des écuries d'Augias. Souvenez-vous.
Hercule, fils de Zeus et d'Adeline Poirot, est un enfant turbulent du côté de Thèbes. Son père, un queutard de première, le délaisse pour gnougnouter la corolle de quelques mortelles, quant à Adeline, lentement mais sûrement, elle tombe dans l'alcoolisme par manque de gnougnoutage du faux-derche déifié. Bref, Hercule est seul, libre de toute entrave éducative. Un jour, le centaure Chiron, fils d'Henriette Colique et de Brunus Rectum, le prend sous sa coupe et décide de l'éduquer. De vingt ans son aîné, Chiron s'applique à lui enseigner le tir à l'arc, la conduite de char, la cueillette des mûres et le cunnilingus de l'hippopotame, en mode à l'époque. Hercule forcit, et devient un homme. Presque un demi-Dieu.
C'est alors que Zeus, n'en pouvant plus des déboires du trublion inconséquent, l'envoie réaliser les fameux douze travaux pour, non seulement, l'aguerrir à la dure réalité de la vie, mais aussi pour lui faire fermer son claquet à ce prétentieux ! Non mais !
Et c'est ainsi qu'il se trouve, le treize janvier à 20H30, placé chez Augias, un argonaute sans fusée, qui lui demande au matin de nettoyer ses écuries, franchement dégueulasses. Ni une, ni deux, Hercule, qui s'la pète grave avec sa force héraclèsienne, détourne ni plus ni moins les fleuves Alphée et Pénée, si bien que leur cours traverse les lieux en entier. Et hop ! Les écuries sont décrottées, purifiées, décrassées en un coup de main. Augias est scié !
Le problème, c'est que tout autour, s'amoncellent toutes les merdes et bouses des bovins péteurs, qui transforment la propriété d'Augias en un champ excrémentiel, comme on peut encore l'observer de nos jours dans certaines fermes de la Creuse.
Hercule, éreinté, fait appel alors à son père pour l'aider à purifier l'immonde carnage.
Et c'est ainsi que Zeus inventa la neige pour recouvrir la merde.
Ce qui est toujours le cas aujourd'hui.
Merci Zeus !

Ca y est !!!!!!!


Bonne tête d'actualité !


Un peu de culture !

Le conseil du jour :
Pour rassurer les adolescents prépubères dans leur exploration première du cunnilingus juvénile, il est temps de leur rappeler la maxime de Madame de Maintenon : " Il n'y a pas loin de la croupe aux lèvres."

Le saviez-vous ? :
Hilary Putnam, philosophe américain, considère que l'indépendance de la réalité dans un réalisme scientifique ne peut être appréhendée qu'au travers de la variété des schèmes conceptuels et des pratiques. Quand je le dis, tout le monde s'en fout !

Le pas con du jour :
N'aimant que très peu les bouseux de droite, les xénophobes bourbonisés, l'insipide country-music et les nouveaux riches aux gourmettes vulvaires, Antonio Lopez de Santa Anna, homme d'état mexicain (1794-1876), perdit sans regret sous sa présidence le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie. C'est pas con !

Dernier jour à Copenhague !


DESS'CINEMA


jeudi, décembre 17, 2009

L'almanachronique du 17 décembre

Hello les blogos ! Zyva la goseblo !

Argh ! Je viens d'entendre un témoignage d'un paysan sur France Inter qui m'a complètement retourné. L'émotion était incisive, le constat terriblement amer. En fait, ce matin, je voulais vous parler des nuits parisiennes qui sont à l'agonie. Évoquer les fermetures qui se succèdent, constater le vide culturel de certains quartiers, et prendre acte de la répression qui ne cesse de restreindre notre faculté à arroser goulûment nos gosiers tendus. Je prétendais également, almanachronique oblige, mettre en parallèle cette dramatique observation citadine avec la réalité des nuits provinciales, et notamment dans le Gers. Peine perdue ! Les mots de ce paysan ont eu raison de mon irritation, bien superficielle somme toute.
En même temps, le débat que je désirais ouvrir me semble rejoindre les aspirations de ce trublion ému et proche d'une mort certaine. Car j'ai pour défaut de toujours rapprocher la condition paysanne à celle de la province. Une province trop souvent évoquée en des termes faussement bucoliques. On ne voit généralement en ces terres rurales, pour la plupart, que la couleur bleutée des vacances estivales, la douceur pastorale d'un apéritif anisé entre amis, et le bien-être d'une gastronomie de terroir. On oublie que des gens y vivent, et plutôt âprement. Pour ne décrire que le Gers, et dans le désordre, les bars ferment les uns après les autres, les flics du détersif harcèlent les miteux qui tentent de résister à cette érosion culturelle, les activités économiques s'évertuent à créer des poubelles écologiques pour donner du travail aux bouseux, les ronds-points débiles pompent la plupart des subventions allouées normalement à la culture, et le paysan, toujours lui, est considéré au mieux comme un sympathique jardinier de la nature, au pire, comme un pollueur-assassin qui fait rien qu'à sucer des subventions européennes pour toujours se plaindre. Qui plus est, dans un charabia incompréhensible avec moult roulements gutturaux qui feraient passer la langue allemande pour un aimable patois fleuri !
Mais attention, point de méprise ! Malgré ce tableau noirci par une louable désolation, la province vit. Et rien de mieux qu'un dru vit pour se réveiller comme le dit ma voisine ! Ploum Ploum ! Oui la province vit, subsiste et résiste. Et plutôt bien pour celui qui se donne du mal. Ah parce qu'il faut s'en donner du mal ! Et du sévère ! C'est qu'ça donne du fil à retordre d'éviter la flicaille quand on est bourré avec des bagnoles pourries, de s'occuper de son jardin potager, de créer des lieux clandestins où il est encore possible de fumer dans la gueule des asthmatiques, de se bouger le cul les soirs d'hiver pour écouter du rock en public, de trouver un job à moins de quarante kilomètres, de rencontrer de nouvelles gueules ! Duraille !
Mais bon ! On va combattre et y croire jusqu'au bout ! Et toi le paysan qui est tout proche du suicide, ignoré comme une bouse esseulée, le soir au lieu de labourer plus pour gagner de toute façon moins, viens donc avec nous rager tes muscles raidis sur du rock-punk mutin, viens écouter tous ces amateurs ingénus qui croient encore au théâtre frivole, viens t'éclater sur de la musique de sauvage ! Comme le dit Hugo, j'en passe et des meilleurs ! Cela ne te donnera pas plus à bouffer, ni de reconnaissance, mais tu verras, ça t'allégera le coeur !
Et le coeur, dans une salade gasconne, c'est vital !

Les premiers mots du Cavaliere !


J'la kiffe grave la Nadine Momorano !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ? :
La guépéou, avec son joli nom aux couleurs provençales de jolie fleur odorante, ferait presque oublier qu'elle fut avant tout cette fameuse administration politique chargée d'appliquer le régime stalinien après 1929, où les jolies fleurs servaient surtout à masquer l'odeur putride de ceux qui croyaient encore au partage d'un bonheur inaccessible.

Le conseil du jour :
Il serait temps de moderniser le Bescherelle ou l'art de la conjugaison, à commencer par modifier la conjugaison du verbe "pouvoir" au passé simple de la deuxième personne du pluriel, en remplaçant "vous pûtes", par "vous péripatéticiennes".

La réalité du jour :
Alors que le tajine est un ragoût de mouton succulent d'origine nord-africaine, ton jean est peu ragoûtant Mouloud ! Merde !

C'est bientôt non ?


DESS'CINEMA


mercredi, décembre 16, 2009

L'almanachronique du 16 décembre

Hello les blogos ! Mouef Mouef la blogose !

Ouf ! Nous sommes sauvés ! Johnny Hallyday est sorti du coma, alors que Cali toujours pas !
Mais peut-on reprocher à un vieux de plus s'accrocher à la vie qu'un jeune ? Noblesse oblige, les vieux connaissent toute la valeur de la vie, malgré la fine odeur d'une fin annoncée. C'est bien là que réside tout le pouvoir d'une vieillesse qu'un grand escogriffe avait qualifiée de naufrage. Naufrage ! Mon cul oui ! Certes, physiquement, la vieillesse est une lente dégénérescence formidablement effrontée ! Le coeur est plus fragile, le bulbe rachidien s'étiole, les fesses se tuilent et la vue baisse. Certes. Mais sachez-le, mes amours de vieux, cela fait beaucoup rire les enfants ! Vous voir claudiquer connement comme un pigeon raté, postillonner votre blanquette de veau et lâcher des pets foireux les soirs de pluie, les divertissent avec joie. Sachez en profiter !
Or, malgré tout et au-delà de la déficience physique, il reste l'esprit. Aaaah l'esprit ! Quoi de plus beau, de plus grand, de plus fécond qu'un esprit de vieux ! Hein Johnny ? Et combien sont grandes les perspectives de celui-ci à l'esquisse d'une nouvelle vie ! Que ce soit la conscience, le sens, l'opinion, la culture, les idées, les désirs et le dessein, l'à-propos et la verve ! Tout ! C'est vertigineux ! Encore faut-il l'utiliser à bon escient ! Et parfois à mauvais d'ailleurs ! Tout est permis !
Car ce qu'il y a de superbe dans la vieillesse, c'est la faculté libertaire d'un esprit en roue libre. Grâce soit rendue à la tolérance qui vous est accordée. Une fois de plus, sachez en profiter. Énoncez tout haut ce que personne ne vous demande ! Affichez vos opinions les plus anticonformistes ! Éduquez tous ces cons de jeunes qui font rien qu'à faire chier à taper sur la gueule des plus pauvres qu'eux ! Manifestez plus ! Vous avez le temps merde ! Votre disponibilité est garante de votre rébellion. Et puis sachez faire chier ! Plus encore pour nous que pour vous, si vous le souhaitez ! Allez dans les bars, bourrez-vous la gueule, fumez en pestant contre la résignation des pleutres et des révoltés que l'on assigne au silence ! Et plus encore, marrez-vous ! Faites des conneries de gamins affûtés ! Déconnez dans le raffinement ! On vous excusera vos plus sagaces couillonnades ! Qu'est-ce que vous risquez ? Pas grand-chose. Un p'tit tour en prison ? Une engueulade de flics ? Que du bonheur !
Allez les vieux ! Montrez-nous la voie !
Votre vieillesse est notre atout !
Vive Johnny !

Une augmentation du smic !!!!!


Un peu de culture !

La question du jour :
Monsieur Ambouligue de Mounge, de Cazeneuve dans le 84, nous adresse une question : " Pourquoi les pauvres sont-ils laids ?". A cela, il serait injuste de vous répondre que c'est seulement parce que les belles femmes sont opportunistes. Il serait faux de le dire. On peut le constater, mais le dire non !

Le saviez-vous ? :
Louis Aragon, devenu communiste parce qu'on trouvait ça joli à l'époque, fut un très grand résistant lors de la deuxième guerre mondiale, en publiant, au grand désespoir des Allemands, "Les yeux d'Elsa ". Ce fut, on peut le dire, le premier coup hostile et déterminant porté à l'encontre d'Hitler qui n'en revint pas !

Ça s'est passé un 16 décembre :
Louise Arbour, magistrate canadienne, a été nommée un 16 décembre 2004 Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Comme le disait à l'époque Paul Martin : " C'est une perle Arbour ! "

Vive le Smic !!!


DESS'CINEMA


mardi, décembre 15, 2009

L'almanachronique du 15 décembre

Hello les blogos ! Mouais bof la blogose !

J'ignore si le temps cotonneux d'un hiver annoncé n'insuffle à mon esprit une certaine lassitude, pour ne pas dire une lassitude certaine. Mes voisins me regardent passer avec une réelle inquiétude, quant aux gendarmes, ils s'inquiètent de mon sort.
Tels sont pourtant les effets de l'hiver, et de la neige prophétisée au pays. Tout cet engourdissement hiémal relativise grandement une actualité qui a grand-peine à m'émouvoir. Je n'ai aucune émotion quant au visage tuméfié du Cavaliere rossé, plutôt un plaisir malsain, je n'attends pas grand-chose du côté de Copenhague et depuis très longtemps, trop longtemps, les discours positifs ont un effet inverse que celui recherché ardemment par le bonimenteur qui les énonce, et qui d'ailleurs a une fâcheuse tendance à répandre une odeur de viande bouillie. Ce qui n'est pas fait pour déplaire aux Allemands. Mais peut-on faire confiance à des amateurs de saucisses blanches ?
En un mot, tout ça me fait chier ! Et je n'en mène pas bien large à dire cela.
Décemment, on ne peut passer sa vie à commenter l'actualité sans se morfondre dans un abattement profond. Il faut aussi qu'il y ait certains moments où l'on pense, où l'on réfléchisse, et même où l'on ne fasse rien. Où l'on médite. Et à quoi réfléchir ? A quoi penser si ce n'est au temps qui passe, à nous, aux autres et à un avenir incertain, comme son nom l'indique ?
A tant faire, je préfère penser à une blanquette de veau. C'est peut-être cela l'effet bénéfique de l'hiver. Penser à ces choses dont on dit qu'elles sont simples, sans doute pour mieux les déprécier par d'occultes penseurs démunis de solennité épicurienne. Oui, j'aime à penser à une blanquette de veau. A son clapotis béchamelien, à son odeur nappante et onctueuse. A l'onctuosité douce.
J'ajouterai, par acquis de conscience, qu'une blanquette de veau ne peut, ne doit jamais être dégustée par une seule et même personne. Il est nécessaire, à l'encontre de ce que disait Brassens, d'être plus ou moins plus d'une personne pour la chose. La bande de cons est une condition sine qua none au raffinement de la becquetance amicale.
A cela, l'actualité ne dit rien.
D'où le bonheur d'une somnolence hivernale de l'esprit d'acuité.
Et c'est ainsi qu'Allah dit : " Burp !"
Ce qui dénote d'un grand sens de l'à propos.

Petits-déjeuners gascons


Drames mobiliers !


Un peu de culture !

Le saviez-vous ? :
Grosso modo, ya autant de raison de se faire chier en Corrèze qu'en Ariège.

L'inconnu du jour :
Thomas Robert Malthus, économiste britannique ( 1766-1834 ), est l'auteur de " L'essai sur le principe de la population " où il présente l'accroissement de la dite population comme un danger pour la subsistance du monde, et où il recommande la restriction volontaire des naissances. Jadis, cette volonté dans la restriction se résumait à l'abstinence, la mort, voire la laideur pour certaines. De nos jours, même les boudins enfantent.

L'illustre inconnu du jour :
Douglas Macarthur, en tant que militaire chevronné, né en 1880, mort en 1964, n'a connu tout au long de sa carrière, que des temps guerriers. Imaginons sa douleur s'il eut été pacifique !

La difficulté du jour :
Passer du Coca Cola au Coca l'âne.

La météo du jour


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lundi, décembre 14, 2009

Le jeu de mot de fin d'année !!!


C'est bientôt non ?


Un peu de culture !

Le saviez-vous ? :
C'est dans les pommes qu'on s'endort le mieux.

Le saviez-vous également ? :
Bien que solidement omniscient et brachiocéphaliquement charpenté, il n'est pas rare qu'en Inde les brahmas tombent.

Le saviez-vous de surcroît ? :
La morille peut être conique ou ronde, selon le degré de nymphomanie des mycologues à dentelles !

Le saviez-vous en outre ? :
Il est plus que téméraire de rappeler aux Siciliens que l'éthymologie du mot pègre vient de l'italien pegro qui veut dire : lâche. On peut le faire. Mais il ne vaut mieux pas. En matière d'éthymologie, les Siciliens sont très succeptibles.

Le grand emprunt de Noël !

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