jeudi, avril 08, 2010

L'almanachronique du 8 avril


Hello les blogos ! Plouf Plouf Gloup la blogose !

" Sur la plage abandonnée, coquillages et culs tassés..."
Ainsi susurrait l'éléphant de mer, à quelques mots près, dans les années 60, en sa Madrague inutile où cette baderne creuse se dorait la fente sans gueux à la ronde. ( Sans les culs tassés qui polluent la quiétude indispensable des nantis ! Eh oui !)
Ploum Ploum !
Aujourd'hui, nous parlerons du littoral, de la nécessaire éradication des pollueurs-galleteux, et autres tyranneaux* cossus, et des solutions éventuelles pour parer aux inondations futures. Car à ce jour, de pauvres va-nu-pieds vont apprendre si, oui ou non, leurs maisons seront détruites à jamais, à la lumière des derniers sinistres en Charente-Maritime. Cette fameuse angoisse des propriétaires ! Je ne connais pas, mais ça doit faire très mal par où ça passe ! Hin Hin !
Je ne veux pas me hâter de généraliser, mais la connerie s'est démocratisée. Tandis qu'un nabot-nimenteur s'évertue à flatter la croupe de ceux-qui-avaient-raison-avant-tout-le-monde, en voulant détruire des maisons qui n'auraient jamais dû s'ériger, des maisons essentiellement habitées par des gueux; on oublie, mais est-ce si étonnant ?, on oublie disais-je d'autres scandales liés eux aussi à ce littoral précieux. Car au-delà du risque d'inondation, le littoral a bien plus de points noirs que ceux dramatisés par une information toujours en quête de scoop et buzz, plus ou moins versatiles.
Je veux causer des propriétés, nombreuses et cossues, châteaux et résidences apprêtées, qui jalonnent les côtes de notre Hexagone rogné aux entournures. Car après tout, pourquoi ne pas faire aux riches ce que l'on fait sans concertation aux pauvres ? Hein ? ( Petit naïf que je suis ! Tout de même !)
Or donc, prenons les règles essentielles des mathématiques, traçons une ligne imaginaire sur tous les rivages de France, et même les lacs, à partir de l'eau : 100 mètres comme l'indique la loi, je ferais même un effort de quelques mètres en plus pour les petits malins à la con, et mettons en marche les bouteurs, bulldozer pour causer english, les pelles niveleuses et autres tracteurs-destructeurs pour une guillerette désintégration radicale de ces architectures buboniques des nantis prétentieux et égocentriques. En plus, ça tombe bien : ce sont les moins nombreux ! Y pourront toujours gueuler ! Et sans tomber dans la démagogie ( J'y suis en plein dedans mais qu'importe ! ), ça donnera du travail, mais plus encore, ça rendra heureux les travailleurs de détruire gaillardement les privilèges des gros gras ! Il me semble d'ailleurs, que ce fumeux nabot-nimenteur, qui s'apprête à démolir les baraques des indigents en un claquement de doigts, passe la plupart de ses vacances en une propriété assez proche d'un rivage méditerranéen. Non ? Me trompe-je ?
Quant aux châteaux, et autres monastères et paroisses en bordure des lacs où des curetons prient pour notre salut sans qu'on leur demande quoi que ce soit, récupérons ces bâtisses sans les détruire bien évidemment, virons tous ces cons, et ouvrons celles-ci au public, et pourquoi pas en faire des résidences...euh...d'artistes. Hein ?
Ben quoi ?

* Un p'tit salut à Miam pour le dictionnaire éreinté !

1 commentaire:

  1. J'aime bien cette grande et belle (bien que naïve)idée.

    La Bimbo du 11

    RépondreSupprimer