mardi, février 23, 2010

L'almanachronique du 23 février

Hello les blogos ! Chère, très chère blogose !

Chronique épistolaire en réponse à mon banquier :

Monsieur,
C'est avec une émotion vivement émue que j'ai l'honneur et le privilège de souligner l'irrésistible plaisir qu'il m'est accordé sans fausse note à la pensée de vous annoncer que réception a été faite de votre courrier du 22 février qui a été salué par une onomatopée tonitruante et peu avare de décibel et que poussa votre fidèle serviteur.
Avant tout, il me faut vous dire toute la déférence que je vous accorde à l'idée d'avoir en ma possession une missive manuscrite, signée par vos soins et j'en suis sûr par le plus beau des stylos Montblanc, malgré la regrettable crise qui, malgré tout, vous touche et cela va sans dire vous émeut au plus haut point. Je vous avoue humblement, car comment faire autrement face à votre grandeur d'âme, que je me juge indigne d'une telle faveur et que je vous assure, avant que vous me proposiez de m'assurer pour une somme toujours en hausse, qu'elle m'honore au plus haut point, tout en comblant, non pas mon compte, mais mes désirs les plus chers. Soyez assuré également qu'à jamais cette lettre, placée dans un cadre marouflé du plus bel effet, demeurera dans le seul endroit digne de votre bienveillance : mes toilettes parfumées au muguet de chez Leader price.
Je me dois aussi de vous dire que je ne conteste nullement le débit que vous m'indiquez, avec toute la délicatesse honorable dont vous faites preuve à chaque fois, et que je suis entièrement d'accord pour régler dans les plus brefs délais cette ignominieuse maladresse qui a semble-t-il perturbé votre respectueux sommeil, pendant que j'honorais votre femme afin que vous puissiez vous consacrer à vos suprêmes créances dont nous sommes tous redevables et, peut-on le dire sans vous froisser, forcés.
En vous demandant de bien vouloir m'excuser d'avoir pris quelques minutes de votre temps précieux, et fort coûteux, je vous adresse encore une fois tous mes remerciements empressés et je vous prie, cher Monsieur, très cher Monsieur, d'avoir la bonté affable d'accepter de bien vouloir agréer l'assurance de mon indéfectible et considérable humilité, voire de ma comptable considération distinguée.

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