jeudi, janvier 28, 2010

L'almanachronique du 28 janvier


Hello les blogos ! On s'impromptut en nocturne la blogose ?

Élevons le débat.
Aimez-vous Brahms à Poutre ? Êtes-vous friand de Mozart Tichaud ? Raffolez-vous de Bach in the U.S.S.R. ? Lisez-vous Liszt to you Nicolas and Bart ? " Here's to you Nicolas and Bart..."
Ploum Ploum !
Aimez-vous Chopin ? Mais surtout, connaissez-vous Chopin ?
A l'occasion de la "Folle journée" de Nantes, le festival plonge allègrement dans l'univers du compositeur en fêtant dignement le bicentenaire de sa naissance.
L'almanachronique, toujours soucieux d'une compréhension érudite du monde culturel depuis Adolphe Grumph Picasso et sa main en négatif sur l'une des parois de Gargas, vous propose un portrait fidèle et authentique de Chopin.

Frédéric François ( Ha Ha ! ) Chopin, de son nom vrai nom Fryderyk Franciszek Chopin, ce qui veut sensiblement dire la même chose mais en plus polonais, est né le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola, un village miteux dans le duché de Varsovie en Pologne.
Son père, Nicolas Chopin, est l'inventeur en 1799 d'une mesure de capacité contenant la moitié d'un litre, quel con, plus connue sous le nom de chopine. Il épouse Justyna Kryzanowska le 2 juin 1806, une cousine de la comtesse de Skarbek, plus polonaise que belle. Pour parfaire une laideur atavique, Justyna vêle en silence à quatre reprises. Trois filles : Ludwika, Izabella et Emilia, et un garçon : Frédéric François ( Ha Ha ! ).
Très tôt, tout comme Mozart, l'un de ses maîtres, Chopin montre immédiatement un grand sens musical et fait preuve, ce qui est plus grave, d'une grande sensibilité. Dès l'âge de six ans, il commence son éducation musicale et compose, à sept ans, sa première oeuvre, la Poloniaise en sole mineure. Enchaînant les succès et doué d'une formidable virtuosité, Chopin connaît une immense renommée, notamment auprès du grand-duc Constentin, frère du Tsar Nicolas 1er, un jovial autocrate qui appréciait la paix en temps de guerre.
Il découvre Bach et Mozart, et perfectionne sa maîtrise du piano, auquel il donnera ses lettres de noblesse dans le répertoire romantique.
Refusant de jouer devant le Tsar Nicolas 1er, sourd comme un pot de Beethoven, Chopin s'installe à Vienne en 1830. Il n'y reste qu'une année, faut dire que Vienne est très surfait et d'une tartignolesque laideur architecturale, et s'installe dès lors à Paris en 1831, pour y rester définitivement jusqu'à sa mort.
Paris en ce temps-là est le lieu européen par excellence des délices infinies. Immigrés en nombre, vins fins, becquetances raffinées, drogues et putes; on ne sait où donner de la tête, ni de la queue. Ce que fait avec entrain Chopin qui acquiert ainsi une grande sociabilité mondaine. On le voit rue Pigalle, en compagnie de Sainte-Beuve, Mickiewicz, Delacroix et Berlioz, composant des petites gâteries musicales en s'adonnant aux beuveries romantiques, sous les seins lourds et laiteux d'adorables impromptues lascives. Durant ces concerts privés, il absorbe de grands verres d'eau avec des gouttes d'opium, et se frictionne les tempes à l'eau de Cologne. " Que d'eau ! Que d'eau !" aurait dit son pote Mac-Mahon, mort d'une cirrhose carabinée.
C'est en 1836 qu'il rencontre George Sand, de son vrai nom Aurore Dupine, baronne Dudevant, et surtout par derrière. Tous deux vivent, pour le plus grand plaisir des romantiques à la con qui s'émeuvent pour une vacuité exaltante, une histoire passionnelle qui ne donnera rien.
A partir de 1842, le quotidien de Chopin s'étiole. Une grippe en 1845 et une phtisie auront raison de sa santé fragile. Il meurt le 17 octobre 1849, place Vendôme, en râlant comme un goret sous tuberculose, et est enterré fissa fissa au cimetière du Père-Lachaise pour ne pas faire attendre Pierre Desproges, qui attend son tour comme tout le monde.
On retiendra de son oeuvre, quelques Nocturnes passables, des Préludes supportables, d'autres Études potables, des Impromptus honnêtes et des Mazurkas suffisantes.

Pour revenir à Pierre Desproges, et comme il le disait lui-même, si vous voulez humer ses cendres parfumées au Figeac 71 dans le cimetière du Père-Lachaise, rien de plus facile, il est juste en face de Chopin !


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