jeudi, janvier 21, 2010

L'almanachronique du 21 janvier


Hello les blogos ! Aaaaaaaah Ouiiiiiiiii la blogose !

Attention ! Veuillez éloigner les enfants de cette chronique, ainsi que quelques incrédules ataviques qui sont plus irrécupérables qu'incorrigibles. Ce qui veut sensiblement dire la même chose, mais en mieux.
Ploum Ploum !
Une récente étude britannique, dont j'ai déjà évoqué ici succinctement les conclusions, a mis le feu aux poudres chez certains licencieux atrabilaires et autres nymphomanes opiniâtres. En effet, selon Tim Spector, coauteur de cette étude et professeur d'épidémiologie génétique du King's College à Londres, le point G serait une idée subjective.
Avant de continuer, car je vois bien qu'un enfant est resté malgré mes recommandations, expliquons à ce petit con ce qu'est le point G.
Le point G, ou zone de Gräfenberg, est un amas de terminaisons nerveuses, une zone érogène de tissu érectile, située sur la face antérieure du vagin, à environ trois ou cinq centimètres de l'entrée de la vulve, entre l'os du pubis et le col de l'utérus. Voilà pour le côté sèchement anatomique et géographique. Oui mon enfant, la sexualité est parfois d'une telle insensibilité, d'une telle froideur, qu'on est en droit d'attendre un peu plus qu'un simple orgasme, sottement bestial, de certaines nymphomanes transies, bien moins voluptueuses et poétiques qu'un sex toy en alu de marque Picard. Mais cessons-là et revenons au propos.
Alors comme ça, et toujours selon l'étude britannique portant sur 1 800 participantes, le point G serait uniquement un point de vue subjectif.
Permettez-moi d'en rire ! Premièrement, parce que confier une analyse sur la sexualité à des anglais, c'est un peu comme confier à un végétalien inutile, pléonasme, l'appréciation gustative de telle blanquette de veau plutôt qu'une autre. On ne demande pas à un militaire de s'interroger sur la paix, ni à un socialiste d'être subversif.
Deuxièmement, et c'est là tout l'intérêt de cette chronique, je parlerais de ma propre expérience.
Keuf Keuf !
Car je me targue, toute honte bue, auréolé d'une authentique souveraineté dans ce domaine et muni d'un dard mutin et de doigts graciles et oblongs, je me targue disais-je d'être, très souvent, le révélateur emblématique de la lascivité naturelle chez la gent féminine. Et ce, malgré mon âge avancé et parfois une certaine lassitude dans le gnougnoutage mené à bon terme. Et je puis l'affirmer, d'ailleurs je l'affirme, trop de preuves en témoignent, oui, la femme a un point G. Car comment expliquer autrement, les cris délectables et innombrables des donzelles enivrées par la simple pression, experte au demeurant, d'un doigt, voire d'une langue, oui j'ai aussi ce talent naturel, en ce lieu de douces voluptés que d'aucuns ignorent. Les gueux ! Ces mêmes incultes qui ne font que passer un temps trop bref sur un autre organe idoine à la félicité piquante : le clitoris, du grec Kleitoris " clé torride ".
Et pour tout vous dire, et pour clore un débat dont je ne comprends même pas l'utilité, je l'ai vu ! Oui, j'ai vu le point G.
C'était un 13 janvier de l'an 83. Elle s'appelait Cunégonde, gironde paysanne de la Creuse, plus indifférente au sexe que frigide. Lui ayant fait miroiter le bonheur insoupçonnable d'une nuit ardente entre mes bras, Cunégonde céda non sans mal à mon haleine épicée et mes scrotums boursouflés. Préférant au coït réservé, un interminable préliminaire périlleux mais néanmoins efficace, cette chère Cunégonde m'offrit le plus beau spectacle qu'il m'ait été donné de voir. Car, oui, je l'ai vu ! Ce fameux point G.
Eh bien, je peux vous le dire, le point G ressemble à Jean Dutourd. Comme tout le monde !

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