L'almanachronique du 16 janvier

Hello les blogos ! Ainsi parlait Zara la blogose !

" Mourir, c'est pas facile ! "
L'homme est extrêmement improbable. Il est éminemment douteux.
Il doute sur tout, et surtout, il doute. Il doute sur sa propre vie, parfois sur la vie des autres, il doute des vérités, des mensonges, de la possibilité d'une île, du loup-garou, du néant, d'un tressaillement subtil d'une pommette qu'il s'imagine lascif, il doute d'un trop gros détail, d'une petite excroissance sans doute cancéreuse, de son amour et de la mort.
A ce dernier point, une précision. Il ne doute pas de la mort. C'est d'ailleurs l'une de ses premières certitudes. Il sait bien que tout cela finira ainsi. La mort, c'est le point final. Non, il doute plutôt de l'après, du pendant, du pourquoi et du comment. La mort, cette inconnue illustre.
Il doute même désormais sur l'existence du point G. Mais revenons à notre propos.
" Mourir, c'est pas facile ! " Sous couvert de l'affirmation, est-ce l'expression d'un doute ? Prenez vos crayons, munissez-vous d'une feuille A4, relisez votre Spinoza illustré et écrivez, Dieu vous le rendra !
J'ai omis un simple détail, cette maxime est l'oeuvre de notre Nabot-nimenteur bien-aimé. Grâce lui soit rendue ! Un jour, Dieu reconnaîtra les chiens ! Et ceux-ci d'aboyer ! Car Havane passe toujours, si gare n'est pas fermée.
Ploum Ploum !
Parfois, j'ai honte.
Et je n'ai aucun doute là-dessus !