jeudi, décembre 31, 2009

L'almanachronique du 31 décembre

Hello les blogos ! Wouarf Wouarf la blogose !

Deux mille neuf dé millo diù ! Quelle année ! Mais quelle année !
Ce fut...comment dire ?...ce fut...Ah comment dire ?...euh...ce fut...ce fut...épique ? Singulier ? Précieux ? Tectonique ? Capitalement capitaliste ? Dépressif ? Neuf ?
On ne sait que dire tant la singularité est grande, surtout quand celle-ci, comme son nom l'insinue intimement, est si distincte et spécifique à chaque individu. Comment résumer une année de manière globale en des termes communs à tous ? Que faut-il retenir ? Une impression, un fait d'actualité, un évènement mondial ou personnel, la civilisation, un individu, une blanquette de veau ratée, une sensation, une émotion, les premières vergetures, les prémices d'un cancer de première main ? Quoi ? Vaste dilemme.
Quoi qu'il en soit, comme le préconisait Alexandre Vialatte, ce serait peut-être "le moment de s'asseoir" et de chercher quelles sensations éprouve l'homme qui quitte une époque pour entrer dans une autre époque. Un autre âge du monde.
Les journaux, et très certainement notre propre propension à clarifier un avenir incertain, vont déclarer l'année à venir, deux mille dix pour ne pas la nommer : "Année de l'écologie", "Année de l'après crise", Année de la protection du thon rouge", "Année de la spiritualité" ! Que sais-je ? On essaiera alors de sauver ce qu'il y a encore à sauver. Le thon rouge donc, mais aussi le grand panda femelle du zoo de Pékin, les glaces de la calotte glaciaire, la calotte glacée du curé, le bar de la rue Morte, notre dignité, la bonnotte et la ratte de l'île de Ré, notre haine tenace et notre bonheur furtif. Sauve qui peut !
Une bien belle année passée ! Une bien belle année à venir !
De toute façon, comme le disait le marquis de Sade à qui on posait la question : " La meilleure année que l'on peut me souhaiter est celle où je serais encore vivant."
Vivant ! Voilà la bonne résolution ! Être vivant et réactif !
Pour ce qui est de l'almanachronique, je vous donne rendez-vous le 11 janvier.
Sinon, ce soir, si vous êtes en mal de bougeotte altière, en un lieu peu secret que je ne peux néanmoins nommer dans un lieu public tel qu'ici, le bouche à oreille fonctionnera, ce soir dis-je, une boum est prévue, ouverte à tous, bien que les cons soient proscrits. Même principe que l'an dernier : une bouteille, de la bouffe, deux euros pour le chauffage.
A suivre !

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