jeudi, décembre 24, 2009

L'almanachronique du 24 décembre

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Bon ben voilà, on y est ! Enfin, surtout à la veille. La veille de Noël et cette veillée tant attendue par les petits, excités comme des puces.
En cette veillée, il est une tradition, désormais proverbiale, que l'on rencontre dans le sud-est de la France; les treize desserts. Vous connaissez, j'en suis persuadé.
L'almanachronique, dans sa légendaire soif de culture et son souci de communion instructive, va vous révéler l'origine de cette coutume miellée et savoureuse.
Ploum Ploum.
Nous sommes en l'an 337 à Rome, vers vingt et une heure. Le Pape Jules Ier, de son vrai nom Jules Ferry-Boate, à l'approche de Noël, qui à cette époque n'existe pas, se fait chier comme tout le monde. Rien à la télévision, qui de toute façon n'existe pas elle aussi, pas de femme à gnougnouter et encore moins d'enfants, du moins officiellement. Jules Ier erre dans la froide nef de l'église des douze Apôtres. Il marmonne dans sa longue barbe, peste et bougonne. " Oh ce que je peux marmonner, pester et bougonner ! " C'est bien ce que je disais.
Tout d'un coup, Jules Ier se frappe le front. Une idée vient de le percuter en pleine gueule.
- Tiens donc, se dit-il, et si j'inventais une fête ? Manière de moins se faire chier ? Hé Hé !
Ni une ni deux, le Pape, qui n'était pas l'ombre d'un con, consulte l'agenda du christianisme et s'aperçoit, horreur et consternation, qu'il n'existe aucune date pour célébrer dignement la naissance de Jésus. Quà cela ne tienne, Jules Ier déclare en ce jour du 25 décembre, jour de naissance du petit Jésus. " Oui mais bon, se dit-il à nouveau, d'accord pour le 25, mais quid du 24 au soir ? C'est chiant d'attendre ! "
Or, c'est là tout le génie de Jules. Il invente la veillée de Noël pour doubler l'esprit festif. Le coquin ! Il faut dire qu'il était porté sur la bibine, et, anecdotiquement, sur la chose.
Gourmand s'il en est, c'est ainsi qu'il crée les treize desserts, rapport aux douze Apôtres. Logique le mec !
Et voilà la liste officielle des treize desserts, selon Jules Ier, avec la signification solennelle de chaque ingrédient :
Les noisettes, ou noix, pour célébrer Pierre, qui les lui brisait,
Les figues sèches, pour André, un impuissant notoire,
Les amandes, pour Jacques, beau regard,
Les raisins secs, pour louer Jean, qui en avait une petite,
La pompe à l'huile, pour Philippe, un gras homosexuel joyeux,
Le nougat blanc, pour Barthélémy, qui vénérait Saint Besson,
Le nougat noir, pour Thomas, qui n'y croyait pas,
Les dattes, pour l'autre Jacques, le fils d'Alphée, qui avait le choix,
Le raisin, pour Matthieu, ivrogne patenté mais presque,
L'orange, pour Thaldée, inventeur du téléphone,
Les fruits confits, pour Simon, plus con que juif,
La pomme, ou la poire, pour Judas, qui trahissait un amour insensé pour sa pomme,
et enfin, la pâte de coing, pour louer le seigneur, une bonne pâte !

Et c'est ainsi qu'Allah touche !

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