L'almanachronique du 8 mars

Hello les blogos ! Burp la blogose !

" Il faut cultiver son jardin ", et je ne vous dis pas cela de façon candide. La métaphysique, c'est bon pour les abstracteurs de la quintessence descartienne ! Et si bonheur il y a, c'est sur terre qu'il faut le construire, tout misérable qu'il soit.
Non mais !
Il faut cultiver son jardin, et cela sans guillemets. Fi des métaphores philosophiques ! Le poireau n'en a pas besoin. Et je l'affirme d'autant mieux, que je vais vous parler de poule au pot.
Ceux qui me suivent depuis les premiers temps de l'almanachronique le savent bien, pour saluer dignement mars, le lièvre fou d'Alice au pays des merveilles, dans un village du Gers, des donzelles bien grasses au teint de rose préparent en secret la poule au pot pour d'aimables convives, plus vifs que cons.
Une poule au pot, je n'vous dit qu'ça ! Un trésor de gastronomie dont la recette est jalousement conservée dans le retable polyptyque disparu de l'église fortifiée de Simorre, le dit village gersois qui perpétue sans forfanterie une tradition, tradition qui se fout comme d'une guigne de l'héritage du passé. Bien que. Mais je ne suis pas à un paradoxe près.
Aaaah la farce ! La farce ! Comme toute bonne poule au pot qui se respecte, la substantifique moelle de celle-ci réside dans la farce. Et ses légumes ! Et sa sauce gribiche ! Et...Et...
J'en reste coi ! Je n'ai pas le talent d'un Oberlé, ni d'un Jean Carmet. Jean Carmet qui disait : " La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon."
Qu'est-ce qu'on a pu tire-bouchonner mes aïeux ! Un véritable massacre ! Loin de toute retenue, de toute pression sociétale et institutionnelle. Sans uniforme, sans jugement, sans morale. Une certaine idée du bonheur en quelque sorte.
Vive la poule au pot ! Vive le Pellehaut ! Vive les femmes !
Et ce n'est pas Reiser qui m'dira le contraire !

( Tiens ! il neige ! Encore un bonheur d'éternité qui vient clore un week-end de douce liberté.)