mardi, mars 30, 2010

L'almanachronique du 30 mars

Hello les blogos ! Millo Diùùùù la blogose !

" Quelle journée ! Mais quelle journée !"
C'est par ces mots, dont Ribes usa en son temps dans son Théâtre sans animaux, que je fis fi du week-end des Rameaux sous la ramée. Il faut dire, chers Blogos d'ailleurs et blogose absente d'ici, que la première fête de l'année, ouvrant les hostilités festives, fut des plus jovialement salutaires. Le mélange subtil entre Brassens et Janis Joplin a, semble-t-il, d'heureuses tendances à faire pencher la balance du côté de la félicité. Et franchement, qui s'en plaindrait ?
Par souci de généralité, et pour ne pas insister sur la singularité de cette fête locale, très légèrement arrosée, aujourd'hui, nous parlerons donc de félicité.
Qu'est-ce que la félicité ? Le dictionnaire, qui célèbre en son nom les attributs féminins licencieux, le bien nommé Le Robert, nous dit sur la félicité qu'il est un bonheur sans mélange, généralement calme et durable, pour ce qui est d'une orientation religieuse; et dans le domaine littéraire : bonheur causé par une circonstance particulière.
Et c'est bien là l'originalité de cet état dont Voltaire disait dans son dictionnaire philosophique : " Félicité est l'état permanent, du moins pour quelque temps, d'une âme contente; et cet état est bien rare." Bien rare en effet. Mais la rareté n'empêche nullement l'appréciation considérable de cette réalité, si furtive soit-elle. C'est un peu le cas de l'orgasme. Il est le point culminant du plaisir sexuel, la félicité, mais il ne peut éclore qu'après bien des préliminaires. Du moins, je le crois et l'observe. Or donc, afin d'atteindre la rareté d'une âme contente pour un temps donné, il est plus que nécessaire de considérer et de prolonger les préliminaires. Le préalable étant une condition sine qua non à la félicité.
Ploum Ploum !
Considérons donc, au présent et à chaque instant, les pré-li-mi-nai-res. Le bonheur est à ce prix.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand, et Vialatte à jamais présent.

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