jeudi, mars 11, 2010

L'almanachronique du 11 mars

Hello les blogos ! Chica ! Chica ! Chic ! Ay Ay Ay la blogose !

" J'ai toujours dit que plus vous êtes riche, plus vous êtes responsable envers les autres (...) Je pense que vous devez utiliser votre expérience d'entrepreneur pour promouvoir une action philanthropique réellement efficace."
Ainsi parlait Carlos Zarathoustra Slim, en 2009, devenu hier, l'homme le plus riche du monde.
Sujet délicat que celui des milliardaires. Et détestable marronnier, il faut bien le dire, que celui du classement de ceux-ci par le magazine Forbes.
Sujet périlleux en effet. Car comment parler des milliardaires sans tomber dans la démagogie et le poujadisme nauséeux, voire dans les lieux communs et les poncifs du genre ? Très ardu, sinon casse-gueule.
Alors que dire et qu'en penser ? Que faire ? Pousser un cri d'abomination aiguë ? Manifester son horreur ? Exhaler sa haine ? Péter la gueule à ces enculés notoires qui suintent l'horreur abjecte de notre abnégation coupable ? Les harceler assidûment ? Violer leur intimité ? Leur piquer le pognon ? Que faire de Carlos Slim ? Et que dire de Pinault ou d'Arnault ?
Ma compréhension et mes limites intellectuelles s'arrêtent ici. Quant à mon analyse profonde sur le milieu des milliardaires, elle pèse autant que le compte rendu mensuel de mon compte en banque. Et je ne parle que de la ligne créditrice.
Or donc, face à ce constat impuissant, il est temps de revenir à des choses moins prosaïques, plus essentielles, substantielles et, dois-je le dire, vitales.
Parlons bouffe !
Aujourd'hui, l'almanachronique vous propose la recette du milliardaire melba, selon les recommandations culinaires du maître-queue incontesté et incontestable : Jean-Pierre Dac de Coffe-Fort.
Pour confectionner ce plat économique, particulièrement apprécié par ceux qui l'aiment, notamment par les pauvres aux chicots noirs, prenez un milliardaire bien tendre et gras, autant que possible du bedon; et videz-le. Avant de le vider, assurez-vous qu'il est plein, et surtout vivant. S'il ne l'est pas, plein, remplissez avec quelque chose de consistant. Un âne entier et non pelé suffira. Sinon, essayez avec des harengs, de quantité suffisante pour que l'étouffement s'ensuive à bref délai. Avant qu'il n'expire, coupez la tête et conservez au frais. Faites-le mariner quarante jours, en lui titillant les arpions continuellement pour ne pas qu'il s'endorme. La chair n'en serait que plus dure. Hachez le tout avec un oeuf, et confectionnez des boulettes. Jetez-les aux chiens et contentez-vous de commander à votre restaurant le plus proche, une blanquette de veau.
Voilà !
Bon appétit !



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