mercredi, mars 10, 2010

L'almanachronique du 10 mars


Hello les blogos ! Vroum Vroum la blogose !

Selon BMW, le philosophe bavarois des neuneus indigents : " La joie est visionnaire."
Prenez vos crayons, commentez, je ramasserais les copies en fin de chronique.
Ploum Ploum !
La fange. La fange, d'origine corso-teutonique, est une boue presque liquide et souillée, dans laquelle barbotent des cochons paillards. André Chénier, le poète romantique et bacchusien vénérable, posait en son temps une alternative singulière : s'élever jusqu'au faîte, ou ramper dans la fange. A pareil dilemme, rampons ! Rampons, rampons, petit patapon !
Rampons et observons. Alors que trouve-t-on dans la fange ? Qu'y trouve-t-on même ? Hein ? ...Non ! Pas Eric Zemmour ! ...Non ! Pas la ferme des célébrités décérébrées ! Non ! J'ai bien dit fange, pas fosse septique ! Fange ! Alors ? ...Hein ?...Ah ne recommencez pas ! Non, non et renon ! Pas d'Pécresse, ni d'Royal mes amibes ! La politique a son purin, laissons les porcs s'embourber, et gardons-nous des amalgames vaseux. Merde ! Et n'y voyez là aucun indice. Sachez observer. Prenez votre temps et examinez consciencieusement. Là ! Voilà ! Vous voyez ? Ces êtres vivants...
Tous ces flocs protozoaires dans lesquels patouillent les eucaryotes unicellulaires, les zooflagellés, les diatomées, chrorelles et euglènes, mais aussi le grégarine protoplasmique, l'enzyme glouton, l'escherichia coli, toutes ces bactéries, ces métazoaires, ces foraminifères planctoniques et autres rhizopodes coloniaux, infusoires, larves et rotifères triploblastiques.
Vous voyez ? Maintenant, vous voyez. De la fange naît la poésie des mots, le poésie brute et organique. Celle qui vit, qui gratte, qui barbouille et barbote. La vie unicellulaire, si complexe, si belle. Cybèle en ce miroir.
Ah la fange ! Et s'y plonger pour y extraire toutes les voluptés terrestres !
Bon ! Cessons-là ces obscures attractions, je ramasse les copies.
Alors ! " La joie est visionnaire." Oui Sophie ?
- Pour moi, la joie c'est la conscience. Et la conscience seule a une intuition juste de l'avenir.
- Ouiiiiiiii. Peux-tu nous en dire plus ?
- Hébé ! C'est comme dans la fange. La fange où grouille notre passé cellulaire.
- Ouiiiiiiiii...
- Si l'on considère la fange comme un passé toujours vivant. Et que sans passé, l'avenir est incertain, sinon hasardeux. Nous pouvons avancer une théorie selon laquelle la fange est l'avenir, l'avenir étant la conscience de la joie dans ce qu'elle a d'intuitif, et dans un même temps en considérant l'anticipation d'une exaltation psychique sur le devenir, ainsi la joie, c'est l'avenir, donc prévisible puisque visionnaire, et réciproquement.
- Ouiiiiiiii...
Conclusion : Quand on commence une chronique, il faut savoir la terminer.
Dont acte !

1 commentaire:

  1. Cette Sophie là, c'est une Lisa Simpson !

    Pour ma part, le Picon Poire...
    oh mais non ! je m'égare !
    Reprenons...
    Pour ma part donc, la fange du passé est séchée,
    Celle de l'avenir, terre et eau opposées
    La fange du présent, j'aime à m'y vautrer !
    de plus, elle est très bonne pour la santé !

    Vroum vroum !

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